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« Les acheteurs confirment leur retour, les prix leur progression », Fabrice Abraham, directeur Général de Guy Hoquet l’Immobilier

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Le début d’année 2016 avait déjà fait sentir les prémices d’un redécollage de l’activité. A mi-parcours de l’année, la tendance est confirmée. Analyse de F

photo : Fabrice Abraham, directeur général du réseau Guy Hoquet l'Immobilier

Le début d’année 2016 avait déjà fait sentir les prémices d’un redécollage de l’activité. A mi-parcours de l’année, la tendance est confirmée : face à des conditions d’emprunt favorables, les acheteurs confirment leur retour. Les prix confirment leur progression déjà amorcée en début d’année.

« Au 1er trimestre 2016, nous confirmions déjà la tendance positive de 2015 en termes de nombre de transactions immobilières. Avec un très bon second trimestre, nous confortons cette observation : les Français ont retrouvé du pouvoir d’achat immobilier, grâce à des taux qui restent historiquement bas. Ainsi, les projets d’achat sont en hausse, avec +21% de demandes enregistrées au 1er semestre 2016 tandis que les primo-accédants reviennent lentement sur un marché qu’ils avaient déserté ces dernières années, observe Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier. Dans une logique de demande en hausse, les biens restent moins longtemps à la vente : nous enregistrons une baisse des stocks de 11,5% par rapport à l’année dernière. »

Les investisseurs restent frileux

GuyHoquetInfoSi les nouvelles sont encourageantes du côté des primo-accédants, les investisseurs, eux, se montrent plus frileux, alors qu’ils représentent 16% des clients du réseau au 1er semestre 2016, contre 18% au 1er semestre 2011.

« L’encadrement des loyers à Paris et la baisse de confiance des Français en l’avenir économique n’a pas favorisé le retour en force de ces acteurs du marché, qui, néanmoins, font un timide retour depuis 2015 », note Fabrice Abraham.

Le PTZ dans l’ancien a été élargi sur l’ensemble du territoire en janvier 2016 ce qui représente une opportunité pour les acquéreurs dans l’ancien : hausse du pouvoir d’achat, baisse du coût de crédit.

Cependant, la quote-part de travaux devant représenter 25% de l’enveloppe d’acquisition ou 33% du montant du bien rend ce dispositif peu efficace et limite le nombre de projet éligible aux conditions d’attribution

Face à cette reprise du marché, les ventes, logiquement, se font plus rapidement, passant de 77 à 67 jours à Paris, et de 95 à 92 jours en France. ©byBazikPress

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