« Nous vendons du service à des clients, acheteurs ou vendeurs ! », Olivier Colcombet, directeur général de Digit RE Group

2016 a été un grand cru en termes d’immobilier. Aussi bien pour les réseaux traditionnels que ceux de mandataires. Olivier Colcombet, directeur général de Digit RE Groupe et président des réseaux immobiliers OptimHome et Capifrance revient sur l'année écoulée et dévoile sa stratégie 2017.

Portés par Internet, les nouvelles technologies et une société qui évolue, les réseaux de mandataires ont tiré encore une fois en 2016 leur épingle du jeu et s’imposent comme un incontournable acteur du secteur immobilier.

D’ailleurs, Digit RE Group, leader français des technologies et des services immobiliers pour les conseillers en immobilier indépendants, regroupant les réseaux OptimHome, Capifrance, Immobilier Neuf et Réfleximmo, qui compte 3000 conseillers a réalisé + 23% de chiffre d’affaires en transaction en 2016 et a rejoint en fin d’année l’Unis.

Et Olivier Colcombet, directeur général de Digit RE Group et Président des réseaux immobiliers OptimHome et Capifrance, de préciser : « 93 % des 130 millions de CA réalisé en 2016 sont des honoraires. Ce qui démontre bien que nous ne vendons pas des formations ou des services aux agents commerciaux qui travaillent au sein de nos réseaux, mais bien du service à des clients, acheteurs ou vendeurs ! Et ce qui est certain, c’est que nous proposons un business modèle qui répond aux besoins des consommateurs. Il ne faut pas croire que nous, professionnels de l’immobilier, décidons ce que veulent les Français. C’est le marché qui décide. Le numérique a fait évoluer la profession. Nous faisons désormais partie du paysage immobilier français car nous servons les mêmes intérêts que les agences traditionnelles. Notre modèle est installé, reconnu. Et le statut juridique des conseillers immobiliers importe peu aux Français.»

La digitalisation de l’immobilier

C’est le web qui a permis l’émergence de ce business modèle. Aujourd’hui, 92% des personnes ayant un projet immobilier utilisent en premier lieu Internet, devenu le support principal de la communication immobilière. La profession n’a pas d’autres choix que de s’adapter. Sans compter que la mobilité est partout… Smartphones et tablettes révolutionnent la relation entre le conseiller en immobilier et son client. La digitalisation du secteur de l’immobilier est aujour’hui une réalité. « La souplesse de notre business model conjuguée à notre ADN basée sur l’utilisation d’outils modernes nous permet de suivre et d’anticiper ces mutations», souligne Olivier Colcombet qui compte bien dépasser les 220 millions de CA en 2020 et intégrer le Top 3 des acteurs français.

Une formule qui séduit

Entre 30 et 40 % des personnes qui rejoignent Digit RE Group viennent d’agences traditionnelles. Ce qu’elles cherchent ? Plus d’autonomie et une meilleure rémunération (Chez OptimHome et Capifrance, un conseiller perçoit entre 70% et 98% de son chiffre d’affaires réalisé). L’âge moyen ? 46 ans. Et si la formule marche c’est parce qu’elle s’adapte parfaitement à l’évolution de l’organisation du travail, véritable phénomène sociétal, qui découle de l’essor d’Internet et des nouvelles technologies qui ont permis le développement du home office. Du coup, c’est la tendance, tout le monde veut gérer son temps. Et la formule séduit aussi sur le terrain. Pour exister sur leur secteur, ces conseillers indépendants privilégient le service et l’accompagnement. Leurs points forts ? Ils sont motivés, impliqués, réactifs… Et leur personnalité est leur force.

L’accent sur la formation

« Notre business modèle, c’est de faire réussir des conseillers en immobilier indépendants pour le bénéfice de leurs clients finaux, reprend Olivier Colcombet. C’est pourquoi chez nous, la formation est importante et je précise que nous l’offrons aux conseillers qui nous rejoignent.» Le groupe Digit RE, c’est 1 collaborateur pour 20 conseillers. Toute l’année, les rencontres entre conseillers et « coachs » s’enchaînent. 120 rencontres par semaine ont lieu à travers la France. Le conseiller choisit les sessions qui l’intéressent au sein d’un planning. La journée de formation démarre par une réunion d’équipes où chacun expose ses problématiques. C’est l’occasion de s’entre-aider. Puis, l’après-midi, un formateur se penche sur l’un des aspects du métier.

Des espaces accélérateurs de business

En 2017, Digit RE Group veut aller plus loin. Il ouvrira deux centres de coworking qui seront des espaces d’échanges pour permettre à tous les professionnels de l’immobilier (conseillers immobiliers, architectes, diagnostiqueurs, home stagers…) de se retrouver, de partager leurs expériences et de faire du business. Au-delà de proposer des bureaux et des salles de réunions, il s’agit avant tout pour Digit RE Group de rassembler une communauté de professionnels indépendants du monde de l’immobilier autour de sujets d’intérêt communs notamment par le biais d’événements réguliers (formations, workshops…).

« Notre objectif est de délivrer les meilleurs services à nos conseillers pour le bénéfice des clients, acheteurs et vendeurs, précise Olivier Colcombet.  Avec ces centres de coworking, nous allons faciliter les échanges entre professionnels de l’immobilier, leur permettre de s’enrichir mutuellement, de créer des synergies, des associations de compétences… L’esprit de groupe contribue au renforcement de la performance». Le premier ouvrira à Lyon, le deuxième à Paris. A suivre donc…

Olivia Delage/byBazikPress

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