Alors que l’incertitude politique pèse sur l’économie française depuis plusieurs mois, les taux des crédits immobiliers ont su faire preuve de résilience au cours du 3ème trimestre 2025. C’est en tout cas ce qui ressort de cette nouvelle édition de l’Observatoire Crédit Logement/CSA.
Le 9ᵉ Baromètre QUALITEL, réalisé avec IPSOS, révèle une réalité désormais incontournable : les aléas climatiques touchent de nombreux ménages français. Si la canicule, la sécheresse ou les tempêtes sont devenues familières, les logements apparaissent encore insuffisamment préparés à ces bouleversements. Un constat qui interpelle directement les professionnels de l’immobilier, au cœur des enjeux d’adaptation du parc résidentiel.
La chute de la primo-accession à la propriété atteint aujourd’hui un niveau inédit. Bien plus sévère que les crises de 2009 et 2012, elle résulte, selon Michel Mouillart, avant tout du renforcement des exigences d’apport personnel imposées par la Banque de France. Depuis 2019, cette contrainte écarte massivement les ménages modestes du marché et fragilise l’ensemble de la chaîne immobilière, du neuf à l’ancien.
Par Michel Mouillart
Après deux années marquées par une baisse des volumes de transactions et une correction des prix, le marché immobilier ancien confirme sa dynamique de redressement au troisième trimestre 2025, selon les analyses publiées par les réseaux Laforêt et Century 21. Malgré tout, face aux tensions géopolitiques et à l’instabilité politique, ce dernier reste fragile et plus que jamais sous surveillance. Décryptage.
Selon le Baromètre Interkab, fondé sur les retours de plus de 8 500 agents immobiliers indépendants, le marché immobilier reste marqué par l’attente et la prudence au 3ᵉ trimestre 2025. Si la demande montre quelques signes de reprise, la conjoncture économique et politique continue de peser sur l’activité.
Entre reprise timide et stabilisation des prix, le marché immobilier français a amorcé un nouveau cycle en 2025. Mais est-ce le bon moment de revendre son logement pour espérer plus grand ? Tous les secundo accédants ne sont logés à la même enseigne selon la dernière édition du baromètre national des prix de l’immobilier réalisée par SeLoger et Meilleurs Agents. Décryptage.
En remettant sa démission au président de la République qui l’a acceptée, Sébastien Lecornu a jeté l’effroi sur le secteur de l'immobilier. Entretien avec la présidente de l’UNIS, Danielle Dubrac, qui vient tout juste de clôturer la 16e édition de son congrès annuel.
Depuis le mois dernier, les secteurs financiers et du logement traversent une période d'incertitude : vote de confiance désavoué, nomination de Sébastien Lecornu, manifestations sociales, et dégradation de la dette française par Fitch et Scope Ratings. Malgré ce contexte, les crédits immobiliers restent stables, offrant un souffle d’optimisme aux acheteurs. Analyse par Bruno Rouleau, Délégué Général de la Fédération du Courtage en Crédit et porte-parole d’AFR Financement.
Par Bruno Rouleau
Au cours des trois derniers mois, les prix des logements anciens présentés sur le marché ont augmenté de 3.1 %. Ainsi les augmentations se constatent dans 66 % des villes de plus de 40 000 habitants (contre 26 % il y a un an). Mais si cette évolution facilite le dégrippage du marché avec des prix revenus à leur niveau de décembre 2022, elle pèse de plus en plus sur la solvabilité de la demande. D’ailleurs la demande s’essouffle depuis le début de l’été. Analyse de la conjoncture par Michel Mouillart, à l’appui des derniers chiffres du Baromètre LPI-iad.
Par Michel Mouillart
Malgré une rentrée marquée par les incertitudes politiques et économiques, le réseau L’Adresse aborde un virage historique en termes de développement. Pour autant des mesures pragmatiques en matière de politique du logement s’imposent pour soutenir le marché immobilier. Entretien avec Brice Cardi, son président.
Hausse des prix de l’immobilier, difficulté d’accès au crédit, fiscalité immobilière peu incitative… L’accès à la propriété échappe de plus en plus aux classes moyennes, selon le dernier rapport de l’Institut Montaigne. Décryptage.
Si la chute du gouvernement Bayrou n’a pas provoqué de panique immédiate sur les marchés, elle ouvre une nouvelle phase d’incertitude politique et financière. Les professionnels de l’immobilier redoutent que cette instabilité, en fragilisant la confiance et en renchérissant potentiellement le crédit, n’entrave la reprise encore fragile du secteur.
Par Alix Fieux
Alors que le marché immobilier amorce tout juste une reprise de son activité depuis quelques mois, la perte du vote de confiance de François Bayrou, ce lundi 8 septembre, auprès de l’Assemblée nationale, replonge une nouvelle fois le secteur dans le flou. Tour d’horizon des principales réactions des acteurs de l’immobilier.
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