La menace du Brexit profite à l’immobilier de prestige français

Selon le réseau de l’immobilier de luxe Coldwell Banker France et Monaco, la menace d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne (Brexit) profite à l’immobilier de prestige français

 

« Depuis le début de l’année, nous enregistrons une très forte augmentation d’achats et de demandes de la part de Français partis à Londres et de Britanniques qui, après avoir réalisé de confortables plus-values immobilières, investissent dans l’Hexagone, à Paris et dans le Sud-Ouest », constate Laurent Demeure, président et CEO de Coldwell Banker France et Monaco. Le phénomène le plus nouveau est le retour vers la pierre de Français qui travaillent en Grande-Bretagne dans les métiers de la finance grâce auxquels ils ont pu réaliser d’importantes économies qui leur permettent d’investir dans des biens immobiliers dans leur pays d’origine pour y loger leur famille ou de louer avant leur retour définitif ».

Mais surtout, en cas de Brexit, Londres devrait cesser d’être la capitale financière de l’Europe et voir des milliers de banquiers, avocats et managers de sociétés multinationales partir de Grande-Bretagne pour continuer à gérer leurs affaires sans se voir appliquer les barrières tarifaires et les réglementations imposées aux institutions situées hors de l’Union Européenne.

Capitale européenne des nouvelles technologies et bénéficiant de nombreux talents dans les secteurs de la finance et du consulting, Paris, comme Berlin, est la ville la mieux placée pour accueillir ces cadres de haut niveau qui seront à la recherche de logements de prestige, ce qui ne peut que profiter à un réseau mondial comme Coldwell Banker.

Déjà, par crainte d’une bulle immobilière et d’une chute brutale de la livre sterling face à l’euro en cas de Brexit suite au référendum de juin, nombre de Britanniques réalisent leur plus-value et accomplissent leurs rêves en achetant, souvent en prévision de leur retraite, des maisons et des appartements, notamment en Poitou-Charentes, sur le Bassin d’Arcachon ou sur la Côte Basque.

En vendant leurs logements, les Britanniques bénéficient de la forte augmentation (+25% en moyenne) des prix de l’immobilier entre 2012 et 2015. A Londres cette hausse a effectué un bond de plus de 10% en un an alors que les prix ont quasiment stagné à Paris, ce qui rend plus désirable la capitale française pour ceux qui tablent sur une hausse des prix après l’élection présidentielle de 2017. ©byBazikPress

 

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