L’immobilier fait mieux que résister

L’année 2020, marquée par la crise sanitaire et les confinements, a fait peser de grandes incertitudes sur le marché immobilier. Pourtant, les chiffres du réseau Guy Hoquet portent une réalité : les Français continuent se réfugier dans la pierre et cherchent désormais de l’espace.

Après une année 2019 marquée par un record de transactions au niveau national, le marché immobilier aurait pu connaître un fort recul avec un exercice 2020 marqué par les restrictions.

Pourtant, avec une baisse du volume de ventes de 9% au niveau national (1 060 000 à 960 000), également constatée par le réseau Guy Hoquet, il a confirmé sa résilience face à la crise.

Une dynamique non entamée par l’alarmisme

Une bonne nouvelle pour le secteur, qui s’appuie sur deux facteurs majeurs :

  • L’attachement des Français à la pierre, qui ne se dément pas à travers les années
  • Les conditions d’octroi du crédit, qui restent favorables aux ménages

« Lors du premier confinement, certains nous annonçaient des baisses de l’ordre de 15 à 30%, avec des conséquences terribles pour la profession. Notre ressenti de terrain nous a toujours indiqué l’inverse : les Français ont conservé leur projet, et tous les moyens ont été mis en œuvre pour les mener à bien. Nous avons préféré porter le dynamisme face à l’alarmisme, » explique Stéphane Fritz, Président du réseau Guy Hoquet

La conquête de l’espace

Les confinements successifs ont suscité plus que jamais une envie de grand air chez les Français. Simple phénomène ou réalité immobilière ? Au global, les appartements enregistrent un recul de 19% par rapport aux maisons.

La part de maisons dans le volume de ventes a augmenté de 10% par rapport à l’année précédente. Une tendance confirmée en grande couronne (+12.3%) et en régions (+7.8%).

Et les Français veulent également acheter plus grand : les biens vendus par le réseau Guy Hoquet sont en moyenne 4% plus grands que l’année précédente.

Conséquence de ce besoin d’espace : les grandes villes ont moins la cote, comme à Paris où le réseau enregistre une baisse de 16.5% des ventes.

Prix de haut

Si les volumes ont été moindres, les prix eux n’ont pas pour autant chuté. A l’inverse, le réseau enregistre une hausse globale des prix moyens au mètre carré, que ce soit sur les appartements (+3,5%, de 3622 à 3749€) ou les maisons (+5,3%, de 2181 à 2296€)

Conséquence d’une forte demande, les biens en province se sont vendus 8.3% plus chers que l’année dernière par le réseau. Paris connaît également une légère hausse de 0.9% mais Bordeaux fait figure d’exception dans cette tendance : après des années de fortes progressions, elle enregistre un recul de 0,6%.

« Il est évident que cette année demeurera comme particulière pour l’immobilier. Mais elle a surtout été l’occasion de prouver notre adaptabilité et l’accompagnement quotidien que nous offrons aux Français sur tout le territoire. De plus, notre organisation en franchise a démontré son efficacité : aucune défaillance d’agences n’est à signaler, ce qui est une fierté pour l’ensemble de nos collaborateurs et franchisés, dont la solidarité a été sans limite. Et s’il est encore un peu tôt pour dépeindre ce que sera 2021, nos indicateurs sont déjà extrêmement positifs : le nombre de mandats dans nos agences est en hausse de 6,4% sur les deux premiers mois de l’année », conclut Stéphane Fritz.

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