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Sextant France & International nourrit avec une ambition forte : mettre ses conseillers en immobilier au service de la rénovation énergétique, et leur ouvrir de nouvelles perspectives dans un marché de la transaction qui marque le pas. Zoom sur les raisons de ce virage stratégique avec Nicolas Moureaux, directeur général.
Avec un budget récemment porté à 5 Mds € pour 2024 (+30 %), la rénovation énergétique est plus que jamais au centre de la stratégie de transition écologique du gouvernement. Le groupe Sextant a décidé d’en faire son cheval de bataille, avec une conviction forte : « Le conseiller immobilier, par la nature même de sa fonction au plus près des propriétaires, a un rôle essentiel à jouer dans la rénovation énergétique de nos logements, aujourd’hui et dans les années à venir » confie Nicolas Moureaux.
Pour l’heure, le marché de la transaction est impacté de plein fouet par la contrainte énergétique. « L’interdiction de location pour les passoires thermiques mise en œuvre dans le cadre de la Loi Climat et Résilience a un fort impact sur la transaction. Les acquéreurs sont désormais plus de 75 % à se détourner des biens E, F et G lors de leurs recherches et 4 ventes sur 10 sont freinées voir bloquées par la dimension énergétique. » précise Nicolas Moureaux. Il est vrai qu’entre le passage de diagnostiqueurs pour le DPE, de bureau d’études ou d’experts certifiés pour l’audit energétique, la consultation de plusieurs entreprises RGE pour l’établissement des devis travaux et la complexité à obtenir les aides de l’état, le parcours de vente/acquisition de passoires thermiques rebute bon nombre de vendeurs et acquéreurs.
Un verrou de plus dans le parcours résidentiel des Français que Sextant souhaite faire sauter en mettant en œuvre son nouveau modèle d’accompagnement. « Les clients ont besoin plus que jamais d’un accompagnement global au niveau technique, opérationnel, juridique et administratif pour mener à bien leur projet. C’est pour répondre à cet enjeu que nous avons décidé d’élargir notre gamme de services et de proposer un accompagnement 360° intégrant la rénovation énergétique à chaque étape de la vente, de l’estimation à la réalisation effective des travaux, en passant par leur financement. »
C’est que le moment de la transaction est en effet particulièrement propice à la rénovation. D’une part, la classe énergétique d’un bien influence directement son prix de vente, car il est perçu par les acquéreurs comme plus risqué, plus couteux à l’utilisation en termes de consommation d’énergie et nécessitant un budget de travaux conséquent. Rénover un bien avant sa mise en vente peut alors s’avérer financièrement intéressant pour un vendeur qui revalorisera son bien sur le marché au-delà de ce que les travaux lui auront réellement couté, aides d’état incluses. Pour l’acquéreur, la mauvaise classe énergétique lui donnera un vrai levier de négociation pour intégrer le cout des travaux dans son budget et lui permettre de rénover dès la remise des clefs.
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D’autre part, la rénovation énergétique est un sésame pour accéder au crédit, les banques devenant de plus en plus exigeantes devant le risque de dépréciation d’un bien énergivore ou de son incapacité à générer des revenus fonciers à l’avenir. Montrer patte blanche en s’engageant sur une rénovation par une lettre d’intention permettra de rassurer l’établissement bancaire.
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Enfin, la vente est généralement assortie d’une période de vacance pendant laquelle le bien est libre de tout occupant, rendant beaucoup plus simple la réalisation des travaux de rénovation énergétique « surtout quand il s’agit de rénovations dites « globales » ou « performantes » impliquant des bouquets de travaux conséquents empêchant l’utilisation normale du logement » précise Nicolas Moureaux. En effet, les nouvelles orientations budgétaires pour 2024 flèchent désormais les aides d’état vers ce type de rénovations, beaucoup plus efficaces en termes de gains énergétiques au m² mais plus contraignantes pour les propriétaires.
« Promouvoir la rénovation énergétique et faciliter sa mise en œuvre au moment de la mise en vente d’un bien, est une vraie solution pour accélérer la transformation du parc. Près de 300 000 biens E, F et G passeront entre les mains des agents immobiliers chaque année. Une force de frappe qu’il serait judicieux d’activer à grande échelle pour tenir nos engagements de transition écologique dans le secteur résidentiel. Pour nous, la rénovation énergétique du parc ne pourra se faire sans les agents immobiliers. » selon Nicolas Moureaux.
Si la transaction permet d’accélérer la rénovation énérgétique de nos passoires thermiques, elle représente aussi une opportunité en termes de revenus pour les conseillers. Le réseau Sextant a ainsi choisi de faire coup double pour ses mandataires en développant cette nouvelle expertise. D’une part, les conseillers se différencient sur le marché de la transaction en apportant un service innovant, signent plus de mandats et vendent mieux, et d’autre part ils génèrent aussi des revenus additionnels grâce à leur nouvelle expertise en rénovation. Un atout de taille dans un marché qui a impacté leur chiffre d’affaires de plein fouet depuis un an.
« C’est en pensant à la rémunération de nos conseillers, impactés par la conjoncture économique actuelle, que nous avons conçu ce nouveau modèle. Pour que notre approche soit couronnée de succès, il fallait qu’ils aient un réel gain financier sur cette nouvelle activité » commente Nicolas Moureaux.
Dans un contexte ou l’acquisition d’un bien immobilier devient un véritable parcours du combattant, Sextant souhaite ainsi repositionner ainsi le rôle du conseiller immobilier au cœur du projet client et élargir son champ d’intervention au marché de la rénovation énergétique.
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