3 acquéreurs sur 5 prêts à payer plus cher pour avoir une terrasse !

Retour des beaux jours oblige, Wall-Market, plateforme immobilière regroupant plus de 160 agences immobilière fait le point sur les prix et la règlementation en vigueur des appartements avec terrasses à Paris. Très recherchés, les appartements avec terrasses à Paris constituent le rêve de nombreux citadins : selon l’institut de sondage Ipsos, près de trois acheteurs sur cinq sont prêts à débourser plus afin de s’offrir le luxe d’une terrasse. Ce souhait se traduit d’ailleurs souvent par une baisse des exigences quant à la situation géographique de l’appartement.  Toutefois, ce luxe a un coût et implique des droits et des obligations parfois complexes à aborder.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les terrasses sont souvent considérées comme parties communes d’un immeuble mais sont assorties d’un droit de jouissance exclusif permettant au propriétaire d’en être l’unique usager. En échange d’un bon entretien, ce dernier peut donc aménager sa terrasse comme bon lui semble (plantes et mobilier de jardin) à l’exception d’installations durables et constructions en dur devant faire l’objet d’une validation de la copropriété et parfois même de la mairie.

En tant que parties communes de l’immeuble, les charges et aménagements lourds (gros œuvre, travaux d’étanchéité…) concernant les terrasses sont assurés par l’ensemble de la copropriété et votés par le syndicat de l’immeuble, il est donc recommandé de consulter le règlement de copropriété voire même de prendre l’avis d’un notaire avant d’engager toute modification dans cet espace.

Comment estime-t-on la valeur d’un appartement avec terrasse ?

L’estimation d’une terrasse, généralement considérée comme la seconde pièce à vivre d’un appartement (juste après le salon), repose sur de nombreux critères.

Si l’estimation d’un bien d’après la loi Carrez ne prend pas en compte la surface extérieure, il est toutefois possible d’établir une pondération comprenant la terrasse: il s’agit du calcul de la surface pondérée, obtenue en additionnant à la superficie réelle des correctifs, traduisant les divers facteurs de confort du bien.

Ainsi, la pondération pour une terrasse de plain-pied sera de 40 à 50% tandis que les toits terrasse, moins côtés, subiront une pondération de 25%. Pourtant, dans les deux cas, la pondération est moindre lorsque la surface de la terrasse dépasse la moitié de la surface de l’appartement.

Au-delà d’une question de surface, une surcote peut être appliquée en fonction de la vue, de l’ensoleillement, des prestations offertes ou dans le cas d’un immeuble ancien. ©LeFilDeLimmo/BazikPress©Š Agathe T – sothebys byron

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