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« Notre ambition ? Etre dans le trio de tête des réseaux immobiliers l’an prochain avec 10 000 conseillers et 40 000 promesses de ventes », Roland Tripard

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Le groupe iad a passé la barre des 8000 conseillers en France, atteint un C.A de 225 millions d’euros (+46%) et signé plus de 33 000 compromis de vente entre juin 2018 et juin 2019. Une belle progression depuis ses débuts en mai 2008, dans un garage en Seine-et-Marne.

photo : roland tripard

Un chiffre d’affaires en hausse de 46% en un an

Alors que la barre des 8000 conseillers iad a été franchie en France, le premier réseau du marché annonce un chiffre d’affaires de plus de 225 millions d’euros pour sa clôture annuelle au 30 juin 2019 vs 154 millions d’euros en juin 2018, soit une hausse de 46 % en un an.

« Notre groupe est actuellement porté par une forte croissance organique, commente Roland Tripard, Président du groupe iad. Le nombre de transactions immobilières en France a connu un niveau record au cours de ces 12 derniers mois mais il est à noter que notre croissance est bien au-delà de celle du marché. Nous n’avions pas connu un développement aussi rapide depuis 2012. »

60 000 mandats en ligne en juin 2019

Le nombre de mandats en ligne est passé de 50 000 en juin 2018 à plus de 60 000 à date. Quant au nombre de compromis signés par les conseillers du réseau iad, il était de 24 435 en 2018 et atteint 33 742 en 2019.  Cette forte croissance s’explique notamment par le fort potentiel de la plateforme digitale iad qui offre une gamme complète de services et d’outils à des conseillers immobiliers indépendants.

 La soif d’entreprendre, clé du développement d’iad

En 2018, iad a intégré près de 2 000 nouveaux conseillers, dont 80 % ne viennent pas de l’immobilier. iad joue ainsi pleinement son rôle d’ascenseur social en permettant à chacun de créer son entreprise tout en pouvant s’appuyer sur le soutien,  la formation et les outils du réseau. Chaque conseiller crée et peut céder son propre fonds de commerce, ce qui constitue un avantage financier considérable.

L’accent est également mis sur la formation. Chaque conseiller est continuellement formé par plus de 260 formateurs réseau et accompagné par son parrain. Il poursuit son parcours de formation sur-mesure tout au long de l’évolution de son activité.

Roland Tripard explique : « Nous sommes fiers de compter au sein de notre réseau des profils différents qui font le choix de nous rejoindre pour vivre une expérience d’entrepreneuriat au cœur d’une équipe. Il n’y a pas de parcours type mais tous bénéficient d’une formation, physique et online, ainsi que d’un coach au sein du réseau. »

Le conseiller iad travaille sur chaque projet en étroite collaboration avec un réseau d’experts parmi lesquels des juristes, notaires, avocats, huissiers, diagnostiqueurs et banquiers. L’implication de ces professionnels est un gage de sécurité et de qualité pour le client.

Un modèle unique qui se duplique à l’international

Lancée en mai 2008 en Seine-et-Marne,  la société iad est née de la volonté de créer un réseau immobilier innovant pour accompagner autrement les particuliers qui souhaitent vendre ou acquérir un bien.. Dès ses débuts, iad a fait le choix de dématérialiser la « vitrine immobilière » pour proposer un service compétitif pour le client final et un environnement de travail optimal pour les conseillers.

Pour l’ensemble de ses filiales, iad met à disposition une plateforme digitale qui permet aux conseillers d’avoir accès à un panel de services liés à leur activité : université en ligne, logiciels métiers, outils marketing…

Après une implantation « modèle » et soigneusement étudiée au Portugal en 2015, les marchés italien et espagnol ont accueilli iad en 2018. D’autres pays devraient suivre…

A terme, iad ambitionne de devenir le premier réseau immobilier sans frontières.

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Vos réactions
  • Par benyounès, il y a 5 années

    En tant qu’agent immobilier depuis plus de 30 ans , je salue la performance de cette société….qui affiche un développement de type start-up. Le turnover important et le recrutement permanent est chez eux un outil de gestion, ou l’humain est mis de coté au détriment du CA. Ce n’est pas notre manière de procéder chez ORPI ou l’humain est placé en tête de nos préoccupations. Seul l’avenir nous dira si ce business model tiendra la route, ou si nos agences traditionnelles, ou l’humain , l’affect et le relationnel continueront de progresser.
    Hervé BENYOUNES

  • Par Bertrand, il y a 5 années

    Effectivement, ramené en CA par conseiller, le modèle économique n’est pas viable. 225 000 000€ de Ca / 8000 conseillers =28 000€. Le conseiller prend environ 70% du montant soit 19600€, à cela il faut retirer les charges (24% en auto entrepreneur) cela donne moins de 15 000€ par an soit 1250€ par mois en moyenne. Prenez en compte que certains sont très bons et arrive sans mal à 80 voire 100 000€ de CA par an cela laisse des miettes aux autres.

    La plupart de vos conseillers ne peuvent pas vivre du métier.
    Par contre, les dirigeants eux n’ont pas à se plaindre, leur modèle fonctionne à leur niveau.

    D’un point de vue acquéreur/vendeur, ce n’est pas sérieux, l’immobilier discount sans service de qualité, sans structure, sans protection, sans structure adaptée et je passe les arguments donnés plus haut en commentaires.
    Cela me fait penser aux vendeurs de voitures sur parking.
    L’immobilier est un métier et non un passe temps comme aller faire une ballade en forêt.

    Il y a quelques années, on entendait les « excellents » chiffres de Propriétéprivée.com, safti, optihome etc, étonnamment on ne les voient plus, serait ce un modèle qui ne dure qu’un temps ? un effet de mode ?

  • Par Stéphane BOUZERAND, il y a 5 années

    La bonne question à poser serait celle-ci : parmi ces 8 000 « conseillers », combien sont réellement en règles avec la législation et donc inscrits en tant qu' »Agent commercial en immobilier » sur le Registre Spécial des Agents Commerciaux en immobilier, comme la loi les y oblige.
    Je pense qu’en réalité, la plupart de ces « conseillers immobiliers » représentent une concurrence déloyale, tout en laissant derrière eux une très mauvaise image de notre profession. Il serait temps que la DGCCRF et nos organismes professionnels mettent enfin leur nez dans le fonctionnement de ces réseaux afin de vérifier la conformité de tous ces conseillers vis à vis de la législation actuelle.

  • Par Arnaud, il y a 5 années

    33000 compromis/ 8000 conseillers = 4,125 compromis par conseillers en moyenne…finalement, depuis janvier et mes 12 compromis, ma moyenne est juste 3 fois superieur sans problème….IAD ne vend que du rêve et est juste un système pyramidal comme beaucoup des réseaux de mandataires…

  • Par FABRICE THOMAS, il y a 5 années

    Quel image vous donnez aux clients ? Bientôt 10 000 conseillers rien que chez I@D. Le premier concurrent que vous trouverez sur votre chemin sera un collègue ! Vos premiers appels en pige seront refoulés par des clients déjà appelés plusieurs fois par vos collègues travaillant sur votre même secteur, … Pour apprendre le métier de spécialiste Immobilier, il faut du temps, de l’argent (puisque vous n’en toucherez pas les 4 à 6 1er mois) et s’y consacrer à 100%. Vous annoncez que cela peut être une deuxième activité, c’est impossible de faire ce métier en dilettante. le Turnover de vos collaborateurs qui abandonnent le métier et leurs clients car ils ne gagent pas leur vie, cela laisse une mauvaise image de la profession… La dématérialisation OUI ! Mais les valeurs humaines et le contact direct priment. Vive les réseaux à taille humaine 🙂

  • Par Simpson, il y a 5 années

    L’explication du faible CA ou du faible nombre de ventes rapporté au nombre de mandataires est de plusieurs ordres : certains travaillent mieux que d’autres, beaucoup mènent plusieurs activités en parallèle, certains ne déclarent pas toutes leurs ventes. Dans les 2 derniers cas, c’est l’éthique et la déontologie qui sont mises en causes (mais beaucoup s’assoient dessus). En se dispersant ou en vendant peu, on n’acquière pas les connaissances et l’expérience nécessaire pour être compétent (comme les chirurgiens isolés qui opèrent peu …). L’obligation de formation continue existe pour obtenir une attestation d’habilitation de collaborateur (mandataire à distance ou négociateur traditionnel). 14 heures par an est-ce suffisant si l’on n’est pas adossé à une équipe expérimentée et à un titulaire de carte réellement proche et non à 500 km ? Je sais que nombreux sont les collaborateurs qui n’ont pas réellement suivi le minimum de 14 h / an car dans certains départements la CCI ne contrôle pas la véracité de déclarations faites par le titulaire de carte. La réduction du taux de remboursement des formations va accentuer ce phénomène.

  • Par Régis, il y a 5 années

    A quand l’interdiction de fonctionner sous une carte professionnelle située à l’autre bout du pays, et l’obligation de compétences pour exercer le métier, soit par un diplôme Profession Immobilière ou équivalent, ou expérience solide pour les anciens afin d’arrêter l’improvisation dans le métier, car cela en est un, et non pas juste guide touristique !
    Après tout, pour couper des cheveux, il faut au moins un CAP, pour être boulanger, idem, et rien pour notre métier qui engage une responsabilité énorme ?

  • Par catel, il y a 5 années

    33000 compromis pour 8000conseillers soit 4 compromis en moyenne ce qui vent dire que beaucoup ne gagne pas leur vie!!!!!

  • Par Vagalogia, il y a 5 années

    Pire faites 225 millions de CA divisé par le nombre de conseillers et vous obtiendrez un CA moyen de 28 000 euros ….par personne.
    Moins les commissions, le pack mensuel et les charges haihaihai.!

  • Par Bonfils Carole, il y a 5 années

    33 000 compromis (non des ventes) / 8 000 conseillers = ???
    Une moyenne pas réjouissante pour les conseillers il me semble mais tout bénef pour I@D non?

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