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Après avoir ouvert sa première agence immobilière verte en 2019, Yohann Fievet a décidé d’aller encore plus loin en créant la première franchise immobilière entièrement tournée vers l’éco-responsabilité. Focus.
Fort de ses 25 ans d’expérience dans l’immobilier, Yohann Fievet s’est construit au fil des années une idée personnelle de ce que devait être le métier d’agent immobilier. « Après avoir travaillé pendant plusieurs années pour différents réseaux immobiliers en tant que négociateur puis responsable d’agence, je me suis rendu compte que les méthodes utilisées n’étaient pas du tout en adéquation avec mes propres valeurs », explique le fondateur. Bien décidé à mettre en pratique ses convictions environnementales et humaines, Yohann Fievet ouvre sa propre agence immobilière indépendante en 2019. Installée à Asnières, l’agence Résidence Principale amorce dès le début 2020 un virage vers une pratique toujours plus économe et respectueuse de l’environnement.
Le concept ? Sortir de l’immobilier à l’ancienne qui pratique la prospection et le phoning à outrance. « Terminée la distribution de milliers de flyers chaque année dans les boîtes à lettres qui est pour moi une méthode trop intrusive, je pense qu’il est aujourd’hui préférable de montrer aux clients nos valeurs différenciantes et de les laisser choisir », observe Yohann Fievet. Dans cette optique, l’agence a mis fin aux impressions de prospectus et fait le choix d’utiliser de jolies cartes messages sur papier français ensemencé si un collaborateur de l’agence n’a pas d’autre alternative pour laisser un message à son client.
De même l’utilisation de papier et d’imprimante est proscrite au sein de l’agence et l’ensemble des documents sont signés électroniquement. Un point non négligeable pour l’environnement lorsque l’on sait qu’une agence immobilière dépense en moyenne 500 000 à 1 million de prospectus et catalogues chaque année, qui viennent s’ajouter à tous les papiers relatifs à la vente d’un bien immobilier, soit des millions d’arbres détruits si l’on prend en compte le nombre d’agences immobilières en France.
Côté déplacement, la mobilité douce est également privilégiée. « L’ensemble de nos collaborateurs se déplacent à vélo, à pied et en trottinette électrique, et toutes les visites avec nos clients sont effectuées à vélo électrique. Nous en sommes particulièrement fiers puisque nous avons été les premiers à instaurer des visites immobilières à faible impact écologique », souligne le fondateur de l’agence. Un concept qui plaît puisqu’aujourd’hui puisque 60 % des visites se font à vélo. Ce moyen de transport permet en effet aux clients de découvrir la ville autrement et de s’en imprégner véritablement. Autre point différenciant : « Contrairement à d’autres agences, nous prenons le temps d’accueillir le client afin de découvrir et de comprendre véritablement nos clients. »
Quant aux dépenses d’énergie, les économies ne sont pas en reste puisque Yohann Fievet a pris le parti ne pas utiliser d’enseigne lumineuse pour identifier l’agence, d’affichettes vitrines ou encore d’écrans lumineux jugés beaucoup trop énergivores. « Nous avons également banni les panneaux plastifiés « A vendre » et « Vendu » pour les remplacer par des bannières en coton bio tissées et confectionnées en France 100 % éco-responsables et recyclables », ajoute-t-il.
« Notre agence a rapidement trouvé résonnance auprès de nos clients qui apprécient nos méthodes et nos façons de travailler inhabituelles dans le secteur de l’immobilier », souligne le fondateur de l’agence Résidence Principale. Convaincu de la valeur ajoutée de son concept et soucieux que l’immobilier se tourne davantage vers le vert, Yohann Fievet a donc décidé de lancer la première franchise immobilière éco-responsable, baptisée RP Green en janvier 2023. L’objectif ? Ouvrir une vingtaine d’agences d’ici un an. « Mon but premier n’est pas la quantité d’agences, mais bien la qualité. J’ai déjà recalé plusieurs candidats qui voulaient surfer uniquement sur le buzz de ce concept pour en faire du business sans de véritables préoccupations écologiques derrière », reconnaît-il toutefois.
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