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La hausse des taux fait une pause selon le courtier en crédit Cafpi

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Selon le dernier baromètre publié par le courtier Cafpi  la pause s’installe après une augmentation de 0,20 % en moyenne depuis juin, la pause s’installe. En ce début novembre, les taux de crédit restent stables. La raison en est simple. L’OAT 10 (Obligation Assimilable du Trésor à 10 ans) qui avait entamé une remontée au cours de l’été et qui atteignait 2,45 % le mois dernier, s’affiche aujourd’hui autour de 2,32 %. De plus, la concurrence toujours vive entre les banques  pour attirer de nouveaux clients, limite leur velléité d’augmenter les marges. « Pour autant, il ne faut pas s’attendre à un retour à la baisse. La hausse reprendra inéluctablement dans les prochains mois, mais toujours de façon modérée », souligne Philippe Taboret, directeur général adjoint de Cafpi.

En attendant,  les taux de marché  restent globalement au niveau du 1er trimestre 2013, c’est-à-dire toujours très bas.  En novembre, ils se situent, en moyenne et toutes régions confondues, à 3 % sur 10 ans, 3,25 % sur 15 ans, 3,59 % sur 20 ans et 3,96 % sur 25 ans. Mais Cafpi parvient à décrocher des conditions nettement plus attractives. En octobre, les taux négociés par Cafpi oscillent entre 2,19 % et 2,80 % sur 10 ans, 2,60 % et 3,01 % sur 15 ans, 2,87 % et 3,40 % sur 20 ans et 3,35 % et 3,75 % sur 25 ans. Les taux les plus hauts restent inférieurs de 0,21 % à ceux du marché.

Tous les scénarios prévoyaient une année 2013 en baisse par rapport à 2012, tant en matière de transactions que de crédits. Ces prévisions se révèlent erronées. Ainsi, la production de crédits immobiliers devrait grimper de 20 % par rapport à l’an dernier. Comme le prévoyait Cafpi, sous l’effet conjugué des taux bas et de la baisse des prix de l’immobilier, le marché a repris des couleurs. Les acquéreurs ont bien compris l’intérêt qu’ils avaient à acheter alors que leur pouvoir d’achat immobilier reste bien orienté. Entre janvier 2012 et octobre 2013, pour une mensualité de 1 000 euros, il progresse d’un peu plus de 8 %.

Pour autant, des difficultés persistent. Sous la pression de Bâle III et de ses normes draconiennes en matière de risques et de fonds propres, les banques ont modifié leur processus de décision, ce qui a pour conséquence une difficulté croissante des emprunteurs à décrocher un crédit.

En outre, les délais de décision des banques se sont allongés, ainsi que ceux des assureurs pour la partie assurance du crédit. Ce n’est pas sans risque pour l’emprunteur qui peut, pendant ce temps d’attente, subir une hausse des taux ou devoir solliciter le prolongement de la promesse  ou du compromis de vente, ou bien encore renoncer à son projet d’acquisition, s’il n’a pas obtenu son financement dans le délai imparti.

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