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Gérer les conflits personnels

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Témoignage : Cette fois j’en ai assez. Ce collaborateur est défi nitivement incapable de comprendre. l’erreur professionnelle qu’il vient de faire est inacceptable. Il n’a aucune excuse. Son comportement nuit à toute l’agence. Le reste de l’équipe commence à être déstabilisé. Ce n’est plus possible. Je vais le renvoyer, et le plus tôt sera le mieux. Mais c’est une décision difficile à prendre. Car même s’il ne peut assumer ses tâches, il rend service. Et son départ serait mal ressenti par l’équipe. Comment décider ?

L’erreur à éviter

Licencier un collaborateur sous le coup de la colère est dangereux. Dans un service ou une entreprise de quelques personnes, l’impact émotionnel est toujours  énorme : pour le collaborateur en faute, pour le dirigeant, pour ceux qui restent.

Un départ dans les cris est forcément un aveu d’échec. Enfin, les risques financiers peuvent être importants si le collaborateur licencié décide de porter l’affaire en justice.

Les recommandations

Faites baisser la pression. Détectez les signes avant-coureurs de la fureur chez vous-même et votre collaborateur : les sourcils qui se serrent, la mâchoire qui se crispe, le ton qui monte. Et réagissez aussitôt… par la fuite ! Prenez une  inspiration plus profonde. Faites diversion en sortant des bureaux  un instant, prenez un thé ou un verre d’eau…

Documentez le cas. Si vous êtes en colère contre un collaborateur, c’est qu’il  y a non pas une, mais plusieurs  raisons. Retrouvez-les. Partagez une feuille blanche  en deux colonnes, listez à gauche tous les faits qui justifient votre colère :  fautes, erreurs, objectifs non atteints, comportements inacceptables, etc. N’oubliez rien, mais restez-en aux faits, si possible avec les dates et les chiffres. Dans la colonne de droite, répertoriez non pas les circonstances atténuantes, mais les faits qui sont en faveur de votre collaborateur. Rien ne vous oblige à équilibrer les colonnes, mais veillez à être juste. 

Laissez reposer . Votre double liste faite, passez à autre chose. Attendez jusqu’au lendemain. Profitez en pour  imaginer deux scénarios idéaux : soit un départ consensuel, soit une réorganisation  du travail pour utiliser au mieux les points forts de votre collaborateur.

Suscitez la discussion. Appuyez-vous sur la liste pour un rendez-vous au calme. Enumérez vos griefs et reconnaissez  ses points forts.  Demandez une réaction… Et écoutez-la ! Vous devriez alors pouvoir échanger autour de vos cénarios d’avenir. Si le dialogue ne s’instaure pas, la décision s’imposera d’elle même.

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