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« 2018 sera encore une bonne année sur le marché de l’immobilier ! », Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet

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Six mois après une année 2017 aux résultats records, le réseau Guy Hoquet constate une hausse de +4,2% des ventes sur le 1er semestre 2018 par rapport à la même période de 2017. Ecoutez l’analyse de son directeur général, Fabrice Abraham.

photo : Fabrice Abraham

Six mois après une année 2017 aux résultats records, le réseau Guy Hoquet constate une hausse de +4,2% des ventes sur le 1er semestre 2018 par rapport à la même période de 2017. Le prix au m2 s’accompagne lui aussi d’une augmentation mais dans des proportions moindres : +1,2% au national, avec une fourchette allant de +0,7% en Province à +6,8% à Paris.  Cependant, si la tendance semble toujours à la hausse des prix, les proportions sont moindres que l’année passée. Malgré ces résultats positifs et la bonne forme du marché de l’immobilier aujourd’hui, à notre sens, il y a fort à parier que cette situation ne durera pas, tant le déséquilibre constaté entre l’offre et la demande est historique : -12,5% de mandats de ventes enregistrés au sein du réseau Guy Hoquet sur les 6 premiers mois de 2018 par rapport aux mêmes mois de 2017.

Quel que soit l’aspect du marché immobilier que l’on regarde, on ne peut que constater tous les bons signaux qu’il envoie depuis le 1er janvier 2018. « Contrairement à ce que nous prédisaient certains experts, les taux d’intérêt baissent encore, s’amuse Fabrice Abraham. On en trouve aujourd’hui à 1,45 % sur 15 ans, et à 1,85 % sur 25 ans ». Les volumes de vente, de leur côté, se tiennent : ils sont équivalents, voire légèrement plus élevés, entre le 1er semestre 2017 et le 1er semestre de cette année.

Les prix augmentent beaucoup moins vite

Sur un an, on enregistre une hausse nationale de 1,2 %, qui n’est donc pas significative. Signe positif toutefois, certaines villes comme Bordeaux voient leurs prix arrêter leur course folle. Lyon, en revanche, regagne du terrain et se hisse au niveau de sa concurrente (3 950 € le mètre carré moyen à Lyon / environ 4 000 à Bordeaux).

Il reste que les prix continuent d’augmenter à Paris et dans les zones tendues, qui restent donc favorables aux vendeurs. Dans la capitale, les prix approchent les 10 000 euros du mètre carré, ce qui semblait encore impensable il y a deux ans. « Tout le monde disait que la capitale avait atteint son plafond, se souvient Fabrice Abraham… et pourtant ça progresse encore ! » Le directeur général de Guy Hoquet explique simplement cette situation : « Il y a très peu d’offre, une très forte demande, et des taux d’intérêts très bas qui portent le tout. Dans ces conditions, les prix ne peuvent pas baisser! »

Interrogé enfin sur le possible « effet Macron » qui aurait pu doper le marché, Fabrice Abraham est catégorique : « L’élaboration de la loi Elan n’a eu aucun effet sur le marché, pas plus que l’élection n’en a eu en 2017. Tout juste peut être y a-t-il eu un climat de confiance qui peut jouer sur la bonne santé du secteur ! »

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