Le marché immobilier rennais en parfaite santé

Selon le spécialiste de l'estimation immobilière MeilleursAgents, sur l'ensemble des grandes métropoles du pays, c'est Rennes qui cumule le plus d'indicateurs positifs pour attirer les investisseurs.

Crédit photo : Sokoljan pour Wikimédias

Son nom revient de plus en plus souvent dans les villes où il fait bon investir. Rennes fait à nouveau parler d’elle pour le dynamisme de son marché. « C’est une ville où les prix vont nécessairement augmenter vu ses bons indicateurs », soulignent-ont chez MeilleursAgents, à l’origine de ce petit palmarès. En effet, la capitale de l’Ille-et-Vilaine, dispose à la fois d’un marché immobilier très abordable avec des prix moyens à 2 726 €/m², des délais de vente estimés à 59 jours, une demande forte et des prix qui pourraient bien progresser de 6 % sur les 12 prochains mois selon MeilleursAgents. Outre ces bons résultats sur le plan immobilier, Rennes affiche également un taux de chômage assez faible (6,8 %) pour un solde migratoire en progression de 0,3 %.

L’ouest hexagonal, recense les meilleures opportunités immobilières selon ce classement. Derrière Rennes, on retrouve Nantes, agglomération où la demande est la plus forte de tout le classement. Elle est suivie par Lyon où les prix augmentent encore tandis que les délais de vente fondent comme neige au soleil. Paris n’arrive qu’à la 4ème place. En cause, le pouvoir d’achat immobilier, particulièrement réduit dans la capitale (20 m² en moyenne pour un couple). Toujours à l’ouest, on retrouve Toulouse en 5ème position puis Bordeaux, ex star de l’immobilier en 2017, qui désormais tombe à la 8eme place du classement.

Bordeaux et Nice sur la touche

L’ex Belle Endormie enregistre un coup de frein important sur le marché immobilier. Les investisseurs, qui hier encore représentaient près de 34 % des acquisitions dans la ville ne sont plus aujourd’hui que 14 % à s’intéresser à la ville. De plus, les prix ont tellement augmenté (environ 4 300 €/m² dans l’ancien en moyenne) que Bordeaux est passée, d’après les données de MeilleursAgents, devant Lyon et serait aujourd’hui la 2ème ville la plus chère de France.

Mais s’il est une ville qui cumule les mauvais indicateurs à ce jour c’est bien Nice. Entre un chômage élevé (10 %) un solde migratoire négatif (- 0,4 %) et un pouvoir d’achat immobilier peu élevé pour un couple (31 m²), Nice semble à la peine. A cela s’ajoute des délais de vente particulièrement longs (90 jours en moyenne) qui finissent, selon MeilleursAgents, de plomber le marché. Les perspectives de hausse de prix sont ainsi quasi nulle pour l’expert de l’estimation. De quoi refroidir les investisseurs dans l’ancien…

©Ludovic Clerima

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