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MaPrimeRénov’ : quels changements à partir du 1er janvier 2024 ?

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Jeudi 12 octobre, les ministères de la Transition écologique, de la Transition énergétique et du Logement ont détaillé dans un communiqué commun les changements qui s’appliqueront au dispositif MaPrimeRénov’ (MPR) à partir du 1er janvier 2024. Zoom sur les points à retenir.

maprimerénov

D’après le communiqué commun, l’objectif phare et prioritaire du gouvernement est de booster les travaux de rénovation globale. Pour ce faire, l’enveloppe totale consacrée au financement du dispositif sera portée à 5 Md€ dès l’année prochaine, soit une augmentation de 1,6 Md€.

À partir du 1er janvier 2024, les aides du dispositif MPR sera désormais structuré autour de 2 axes : la priorité est donnée aux travaux de rénovation globale et à l’installation de pompes à chaleur.

Priorité au financement des rénovations globales d’ampleur

Le premier axe : prioriser le financement de rénovations globales d’ampleur via un volet rebaptisé « Rénovations accompagnées ». Désormais, pour bénéficier des aides, les travaux réalisés devront permettre de gagner au moins deux classes sur le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), avec au moins deux postes en isolation et un en ventilation. En revanche, les « monogestes », par exemple un changement de fenêtre sans toucher à l’isolation et/ou au système de chauffage seront considérés comme « insuffisant ».

Ainsi, pour inciter les foyers à franchir le pas, l’Agence nationale de l’habitat (Anah) qui pilote ce dispositif proposera aux propriétaires de passoires énergétiques souhaitant mener une rénovation d’ampleur impliquant plusieurs chantiers (isolation des murs, changement des fenêtres et du mode de chauffage par exemple) un taux de prise en charge des coûts des travaux « qui pourra atteindre 90 % pour les ménages modestes ». 

Les Echos précisent que le plafond sera porté à « 40 000 € pour 2 sauts de classe de DPE, 55 000 € pour 3 sauts et jusqu’à 70 000 € en cas de saut de 4 classes, contre 35 000 € actuellement ». 

Quant au reste à charge minimal de 10 %, Batiactu rapporte qu’il pourra faire l’objet d’un éco-PTZ, dispositif maintenu jusqu’à la fin du quinquennat, ont précisé les pouvoirs publics.

Grâce à ce renforcement des aides, l’éxécutif souhaite atteindre 200 000 rénovations globales en 2024, contre environ 90 000 prévues cette année ».

À lire aussi : Que vont devenir les passoires ?

Cap sur l’installation de solutions décarbonées dans les foyers

Le second volet de MaPrimeRénov’ 2024 concerne le remplacement des chaudières à énergies fossiles, gaz et fioul, par des solutions décarbonées (pompes à chaleur air-eau, géothermiques ou raccordement à un réseau de chaleur urbain). Une ambition appuyée par Emmanuel Macron. Le montant de cette aide augmentera, lui, de 1 000 € à 2 000 €, selon les revenus des ménages concernés.

À lire aussi : Pourquoi investir dans une passoire thermique peut être rentable ?

Un parcours de rénovation mieux accompagné

Par ailleurs, comme annoncé précédemment, « tous les demandeurs devront obligatoirement recourir à Mon Accompagnateur Rénov’ pour le suivi des travaux et le montage des dossiers ». Cette prestation d’accompagnement sera financée à hauteur de 100 % pour les ménages aux revenus très modestes, 80 % pour les revenus modestes, 40 % pour les revenus intermédiaires et 20 % pour les revenus supérieurs, dans la limite d’un coût plafond de 2 000 € qui pourra atteindre 4 000 € dans les situations spécifiques.

Détail pratique important précisé par Ouest France : rien n’obligera à faire tout véritablement d’un seul coup, ce qui peut en effet s’avérer difficile pour les propriétaires occupants. Il sera possible de faire les rénovations par étapes, mais celles-ci devront être réalisées dans un délai inférieur à 18 mois.

À lire aussi : Rénovation énergétique et professionnels de l’immobilier : un mariage de raison

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SNPI
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  • Par gilles, il y a 1 année

    Bonjour,
    je lis votre article avec un grand intérêt, mais comment peut-on annoncer des augmentations de financement pour ce genre de rénovations, alors que les entreprises qualifiées RGE ne sont présentes et peu nombreuses, que les dossier dur minimum six mois d’attente avant de pouvoir démarrer les travaux, que l’accompagnement qui le fait ? l’état par qui ? , je suis Maitre Œuvre exécution spécialisé dans la rénovation et votre dossier est bien incomplet, trop saupoudré de donner des envies, peux être avec des moyen financier, mais les moyens humains non adaptés, et les démarches administratives beaucoup trop compliquées.
    Merci Gilles M Maitre œuvre exécution.

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