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« Plus qu’un prestataire de services, nous souhaitons devenir un véritable partenaire », David Benbassat – Bien’ici

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David Benbassat est bien décidé à hisser le portail immobilier sur la première marche du podium. Le point sur les axes de développement à venir.

"Plus qu’un prestataire de services, nous souhaitons devenir un véritable partenaire", David Benbassat - Bien'ici

Six mois après votre retour à la tête de Bien’ici, quel premier bilan dressez-vous ?

Le bilan est extrêmement positif. Bien’ici a été construit sur des bases solides, et cela se confirme. Le site a progressé en termes d’audience, d’équipe et de chiffre d’affaires, et continue d’évoluer en 2025, porté par un marché immobilier qui commence à frémir.

Je suis enchanté de retrouver les équipes, anciennes comme nouvelles. On observe une augmentation du nombre d’annonces grâce à un marché plus porteur, mais surtout une audience en forte croissance.

Depuis janvier, nous avons battu des records d’audience, avec un pic de 20 millions de visites en mars, et une croissance de plus de 20 % par rapport à l’année dernière. Celle-ci se retrouve aussi dans le volume de contacts adressés à nos clients, ce qui montre que Bien’ici transforme l’intérêt des internautes en prises de contact concrètes avec les professionnels.

Quelle sera votre feuille de route pour les mois et années à venir ?

L’objectif reste constant : devenir la référence des portails immobiliers français, en servant à la fois les particuliers et les professionnels, qui sont nos deux clients.

Nous voulons offrir une expérience de recherche fluide, efficace et rapide pour les internautes, tout en sécurisant leur parcours d’achat, de location ou d’investissement. Cela passe par des informations fiables et une mise en relation avec des professionnels, sans annonces de particuliers.

Nous visons à devenir la plateforme préférée des utilisateurs, particuliers et professionnels, en proposant le meilleur service au bon moment. Plus qu’un prestataire de services, nous souhaitons devenir un véritable partenaire.

À lire aussi : Marché de la transaction : les chiffres de la reprise, selon le 1er baromètre trimestriel de Bien’ici

Votre ambition est de hisser Bien’ici à la première place des portails immobiliers. Sur quels leviers allez-vous vous appuyer et quel délai vous donnez-vous ?

Aujourd’hui, nous sommes le deuxième portail immobilier en France, mais dans une cinquantaine de départements, nous sommes déjà premiers en nombre d’annonces ou d’agences. Cette proximité locale nous permet de gagner des parts de marché.

Nos concurrents ont plus de 25 ans d’existence, alors que Bien’ici fête ses 10 ans. Je nous donne 3 à 5 ans pour consolider la première place.

Nos leviers incluent des investissements médiatiques pour renforcer notre notoriété, le développement de nouvelles fonctionnalités pour améliorer l’expérience de recherche, et une proximité accrue avec les professionnels via nos équipes commerciales. Nous maintenons des offres au rapport qualité-prix inégalé et jouons la carte de la transparence pour inspirer confiance, ce qui est au cœur de notre stratégie.

Dans cette optique, quel sera le rôle du groupe Arche qui est aujourd’hui actionnaire majoritaire de Bien’ici ?

"Plus qu’un prestataire de services, nous souhaitons devenir un véritable partenaire", David Benbassat - Bien'iciLe groupe Arche, actionnaire à 85 %, joue un rôle de soutien bienveillant, mais aussi de client. Cytia, une marque du groupe, est un client fidèle qui teste nos nouvelles solutions en priorité. Cela nous permet de valider nos innovations et de communiquer sur leurs performances.

Leur implication est un atout pour notre développement.

Le fait que le groupe Arche, qui détient entre autres les réseaux Century 21, Nestenn, Guy Hoquet l’Immobilier ou encore Citya Immobilier, soit actionnaire majoritaire ne risque-t-il pas de freiner d’autres réseaux ?

Non, je n’ai pas d’inquiétude à ce sujet. A la création de Bien’ici, Nexity était actionnaire majoritaire, et cela n’a pas empêché d’autres promoteurs de nous rejoindre.

Notre transparence et nos performances éliminent ces craintes.

Le groupe Arche a d’ailleurs préservé Bien’ici d’un rachat par un concurrent, ce qui aurait pu menacer son existence. C’est une chance pour nous et pour les professionnels.

À lire aussi : Le portail Bien’ici ouvre un nouveau chapitre de son histoire

Quelle est la valeur ajoutée de Bien’ici par rapport à ses concurrents ?

  • Pour les particuliers, nous offrons un environnement sécurisé avec uniquement des annonces de professionnels, éliminant les risques d’arnaques.
  • Pour les professionnels, cela valorise leur offre en évitant la concurrence avec des particuliers.

Notre expérience de recherche, basée sur la cartographie et des outils comme la recherche par temps de trajet ou l’ensoleillement, permet un gain de temps pour les internautes et des leads ultra-qualifiés pour les professionnels.

Enfin, 25 % de nos annonces sont exclusives, introuvables ailleurs, ce qui attire les internautes et renforce la valeur pour les professionnels qui choisissent Bien’ici comme canal principal. C’est une reconnaissance de notre performance.

Les professionnels, en analysant leur retour sur investissement, constatent que Bien’ici suffit souvent à générer les contacts nécessaires dans leur zone de chalandise.

Comment comptez-vous accompagner les professionnels dans ce contexte de reprise immobilière ?

Notre priorité est la proximité avec les professionnels pour répondre à leurs besoins spécifiques, qu’il s’agisse de visibilité pour leurs mandats, de captation de leads qualifiés ou encore de différenciation locale des agences immobilières.

Dans cette optique, nous adaptons nos offres pour être le plus pertinent possible et répondre à un nouveau contexte de marché.

Stéphanie Marpinard

Après avoir évolué pendant 10 ans au sein d'un groupe spécialisé dans les médias étudiants, l’orientation professionnelle et la gestion de carrière, en tant que rédactrice en chef adjointe, Stéphanie Marpinard a choisi de travailler à son compte et collabore depuis à différents médias. Ses domaines de prédilection sont entre autres l'immobilier, l'emploi et les ressources humaines.

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