« Notre ambition est de devenir le partenaire juridique numéro 1 de l’immobilier », Sacha Boyer, MyNotary

Dix ans après sa création, MyNotary s’impose comme l’une des solutions juridiques de référence pour les professionnels de l’immobilier. A l’occasion du Salon Rent, son président, Sacha Boyer, revient sur les raisons de ce succès et les perspectives d’une entreprise qui entend désormais s’installer comme le partenaire incontournable des agences immobilières, réseaux et mandataires.

Comment se porte le développement de MyNotary ?

MyNotary se porte très bien et atteint une étape symbolique cette année avec ses dix ans d’existence. Nous avons connu une croissance soutenue, avec une augmentation de 20 % de notre chiffre d’affaires chaque année depuis trois ans. Les perspectives sont également très prometteuses : nous anticipons une progression de 60 % supplémentaires dans les deux prochaines années.
Aujourd’hui, plus de 25 000 utilisateurs se connectent quotidiennement à notre plateforme : agences immobilières, réseaux de mandataires, constructeurs, bailleurs… Toute la chaîne professionnelle de l’immobilier intervient sur MyNotary. Ce succès s’accompagne d’un taux de satisfaction exceptionnel, supérieur à 96 %. Chaque jour, de nouveaux utilisateurs rejoignent la plateforme, convaincus par notre capacité d’innovation, la qualité de notre accompagnement et une politique tarifaire cohérente avec la réalité économique du secteur.

Qu’est-ce qui différencie MyNotary des autres solutions juridiques du marché ?

Notre valeur ajoutée est notre indépendance. Contrairement à d’autres acteurs adossés à des groupes, nous ne dépendons que de nos clients. Cette autonomie nous oblige à rester constamment à leur écoute et à bâtir une relation forte, directe, presque intime.
Depuis le premier jour, nous avons fait du client le cœur de notre stratégie. Nos utilisateurs ne dialoguent pas avec une interface anonyme : ils connaissent les membres de l’équipe, les appellent par leur prénom et reviennent régulièrement nous remercier lors des salons professionnels. Cette proximité, pour une plateforme numérique, est une réussite dont nous sommes très fiers.

Sur le plan fonctionnel, nous nous démarquons par une double expertise : technique et juridique. Nous simplifions la gestion des tâches juridiques, qui se sont considérablement complexifiées ces dernières années, notamment en matière de bail, de location, de compromis ou de réglementation locale. Nous automatisons la collecte et le remplissage des données grâce à des passerelles avec 90 % des logiciels métiers du marché. Nous intégrons l’intelligence artificielle pour analyser les documents, en extraire les informations utiles et sécuriser leur exploitation.

Notre ambition est simple : permettre au professionnel de se concentrer sur son métier, sans perdre de temps dans des étapes administratives chronophages et à fort risque juridique.

Vous proposez également un accompagnement juridique. En quoi consiste-t-il ?

Nous avons fait le choix de mêler le meilleur des deux mondes : la technologie et l’expertise humaine. Les utilisateurs bénéficient d’outils intelligents directement intégrés à la plateforme, capables d’orienter la rédaction des contrats ou d’adapter automatiquement les clauses selon la localisation du bien, ce qui est indispensable au vu de la multiplication des règles locales.
Mais lorsqu’une question nécessite une interprétation ou un arbitrage, notre équipe juridique prend le relais. Nos juristes interviennent au quotidien pour répondre aux interrogations, lever les doutes, sécuriser les dossiers et accompagner l’utilisateur. Cette dimension humaine est essentielle.

Quelles nouveautés avez-vous présentées lors de ce salon ?

Nous avons présenté plusieurs améliorations pensées pour faciliter encore davantage le travail des professionnels.
La première concerne la récupération du prêt-à-dater en ligne, disponible en 48 heures pour 60 € TTC, un avantage notable dans les transactions.
Nous avons également renforcé la dimension collaborative entre les professionnels utilisateurs et les notaires, afin de fluidifier l’échange de documents et d’accélérer les dossiers.
Enfin, nous avons dévoilé de nouvelles fonctionnalités basées sur l’intelligence artificielle, dédiées à la rédaction et au contrôle des contrats complexes. L’objectif est simple : transformer des processus lourds, risqués et chronophages en démarches rapides, fiables et sécurisées.

Je suis convaincu que l’IA ouvrira une nouvelle ère dans la rédaction juridique. Elle ne remplacera pas le professionnel, mais elle augmentera considérablement sa capacité d’action et sa qualité de service.

Quels sont vos principaux objectifs pour l’année à venir ?

Notre ambition est claire : devenir le partenaire juridique numéro 1 des professionnels de l’immobilier. Nous consolidons déjà notre position sur le marché, avec un nombre croissant d’agences et de réseaux nationaux qui nous accordent leur confiance.
Trois axes vont structurer notre évolution :

Aller plus loin dans la simplification des contrats grâce à l’intelligence artificielle. L’IA va jouer un rôle central dans l’automatisation de la rédaction et la sécurisation des contrôles.

Libérer le potentiel de la donnée immobilière. Nos clients possèdent des millions de données qui dorment. Nous allons leur permettre de les transformer en outils d’analyse, d’aide à la décision et d’optimisation marketing.

Renforcer l’accompagnement sans augmenter les tarifs. Nous avons déjà intégré gratuitement des services majeurs comme les formations certifiantes ALUR en illimité, la facturation électronique et le registre Tracfin. Cette logique restera inchangée : enrichir les usages, pas les factures.

 

Stéphanie Marpinard: Après avoir évolué pendant 10 ans au sein d'un groupe spécialisé dans les médias étudiants, l’orientation professionnelle et la gestion de carrière, en tant que rédactrice en chef adjointe, Stéphanie Marpinard a choisi de travailler à son compte et collabore depuis à différents médias. Ses domaines de prédilection sont entre autres l'immobilier, l'emploi et les ressources humaines.