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Dans la métropole d’Aix-Marseille-Provence, les prix immobiliers nettement orientés à la hausse

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D’après les chiffres du dernier Baromètre LPI-iad, les prix immobiliers restent orientés à la hausse dans la métropole d’Aix-Marseille-Provence. Sur un an, les prix signés pour des appartements anciens à Marseille ont augmenté de 5 %.

Marseille 2023

Alors qu’en Île-de-France, les prix poursuivent leur baisse en Île-de-France, ils augmentent dans 52 % des villes de province. C’est en effet le cas à Marseille, où les prix restent nettement orientés à la hausse. Si sur les trois derniers mois, les prix signés ont légèrement baissé de 1,9 % pour avoisiner les 3 891 €/m2, ils ont en revanche augmenté de 5 % sur un an, atteignant 3 780 €/m2.

En effet, dans l’écrasante majorité des arrondissements de la cité phocéenne, les prix des appartements dans l’ancien ont grimpé. Parmi les plus fortes hausses de prix enregistrées : +15,2 % pour le 13ème arrondissement (soit 3 424 €/m2), +13,2 % pour le 7ème (soit 5 917 €/m2), + 13% pour le 11ème (soit 3 372 €/m2)et + 10,4 % pour le 15ème (soit 2 009 €/m2). En revanche, seuls trois arrondissements ont enregistré une légère baisse.

Marseille LPI iAd octobre 2023

Des prix à la hausse dans toute la métropole d’Aix-Marseille-Provence

Plus largement, cette hausse concerne toute la métropole d’Aix-Marseille-Provence. Sur un an, les prix des appartements anciens y ont progressé  de 2 à 3 %. L’augmentation des prix des maisons se poursuit également, mais à un rythme bien moins rapide : le niveau des prix pratiqués est en effet souvent mieux supportable au regard des clientèles présentes sur le marché, aussi bien dans la ville-centre qu’en périphérie.

Quid du reste des grandes villes du sud ? Les plus prisées d’entre elles voient leurs prix immobiliers à la hausse, telles que Cagnes-sur-mer, Nice, Canne, Grasse, Antibes, Aix-en-Provence, Le Cannet, Arles ou Hyères.

Comment l’expliquer ? Partout l’insuffisance de l’offre persiste au regard d’une demande déprimée : les mouvements des prix en témoignent, alors que la préférence de la demande pour la maison individuelle reste vive (corollaire de la perte d’attractivité de l’habitat collectif), indépendamment des difficultés d’accès au crédit.

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