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Ne ratez pas les entretiens d’Inxauseta à Bunus le 29 août!

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Sortez vos agendas ! Le Théâtre des Nombreux Pâturages accueillera les Entretiens d’Inxauseta 29 août afin de réfléchir sur la nécessité d’élever  l’offre de logements et sur les voies et les moyens nécessaires pour y parvenir. L’ampleur de la crise du logement constitue en effet une réalité qui s’impose à tous et  face à laquelle les pouvoirs publics et les acteurs du logement veulent répondre.

Demandez le programme ! 

A l’invitation de Jean-Luc BERHO,

Président de l’association SUPASTERA

Accueil : Eric ITHURALDE, Maire de Bunus

Problématique : Michel MOUILLART, Professeur d’Economie,

Université Paris Ouest

Introduction : Sylvia PINEL, Ministre du Logement et

de l’Egalité des territoires

Table ronde n° 1 : « L’objectif des 500 000 est-il réaliste ? »

animée par Eric TREGUIER, Journaliste, Challenges

Norbert HIERAMENTE, président du Groupe CILSO et

de Domofrance,  François PAYELLE, Président de la FPI,

Stéphane PEU, Président de Plaine Commune Habitat,

vice-Président de la Fédération des Offices Publics de l’Habitat, 

Alain REGNIER, délégué interministériel à l’hébergement

à l’accès au logement des personnes sans abri ou mal logées,

Marie-Andrée SEGUIN, Secrétaire Nationale de la CFDT. 

 

Table ronde n°2 : « Comment atteindre l’objectif des 500 000 ? »

animée par Catherine BOCQUET, rédactrice en chef, Immoweek

Jean-Pierre LABROILLE, CGT, représentant des organisations

syndicales au CRH d’Aquitaine, Marie-Christine CAFFET, Directrice

du Développement,  Confédération du Crédit  Mutuel

Jacques CHANUT, Président de la FFB, 

Isabelle LE CALLENNEC,  Députée d’Ille-et-Vilaine, 

Marianne LOUIS, Secrétaire Générale de l’USH

Table ronde conclusive

animée par Véronique BUTTIN, Journaliste, Directrice pour Auvergne,

Bourgogne et Rhône-Alpes, AFP

Christian MILLET-BARBEvice-Président de l’agglomération Côte Basque

et Adour en charge de la politique de la ville et de l’habitat

Xavier BERTRAND, Maire de Saint-Quentin, Député de l’Aisne,

ancien Ministre, Thierry REPENTIN, Sénateur de Savoie,

ancien Président de l’USH, ancien Ministre.

D’ailleurs, parmi les priorités du Président de la République pour son quinquennat, avait  été inscrit un objectif de construction de 500 000 logements par an, dont 150 000 logements locatifs (très) sociaux. Et à plusieurs reprises, cet objectif a été rappelé par le Président de la République, par exemple lors de la présentation d’un plan  d’investissement pour le logement le 21 mars 2013 ou à Toulouse le 9 janvier 2014, lors de la présentation du « choc de simplification ».
L’objectif est ambitieux, généreux. L’impérieuse nécessité de construire se rappelle d’ailleurs à tous depuis de nombreuses années : depuis l’ambition de construire de 400  à 500 000 logements par an telle qu’évoquée dans le cadre du Plan de cohésion sociale  (PCS) et du Programme national pour la rénovation urbaine (PNRU) de Jean-Louis  Borloo, en passant par les mesures de soutien au secteur du Président de la  République, Nicolas Sarkozy, dans son discours de Vandœuvre-lès-Nancy, et sans oublier le « construire, construire, construire » de Christine Boutin.
Le chemin est long, dix années il est vrai. Mais on ne saura pas faire face à un déficit en  logements qui représente aujourd’hui près d’un million d’unités si on ne relève pas  l’effort de construction. Si on ne construit pas beaucoup, pour tous, partout et pendant  de nombreuses années.
Pour remonter jusqu’à 500 000 mises en chantier, l’effort en faveur de la construction  locative sociale ne doit pas fléchir, bien sûr. Mais il ne saurait être suffisant en soi : les  dispositions publiques qui ont été prises en sa faveur depuis plus de 24 mois devraient  contribuer à l’augmentation de la construction locative sociale à partir de 2015 et lui  permettre de se diriger progressivement vers les 110 à 115 000 unités chaque année.
Alors que la construction locative privée devra pleinement compter, à l’avenir, sur le  retour des investisseurs institutionnels pour sortir du marasme actuel : mais sans  pouvoir rapidement retrouver les niveaux qu’elle connaissait avant le déclenchement de  la grande dépression…

Il faudrait donc redynamiser les flux de l’accession à la propriété dans le neuf  actuellement en panne : avec l’objectif d’une remontée vers un niveau de l’ordre de 300  à 320 000 mises en chantier par an, contre de l’ordre de 180 000 unités aujourd’hui. Mais au-delà de l’argument budgétaire sur lequel une telle ambition peut buter, une relance massive de l’accession à la propriété, en maisons individuelles notamment, se heurte à nombre d’arguments qui ne résistent pourtant pas à l’observation des faits ou  aux analyses : les risques de l’étalement urbain, le caractère inflationniste des aides à  l’accession, l’éviction des accédants les plus modestes, la montée des taux d’effort des accédants …
Pourtant, alors que le diagnostic semblait partagé et les voies pour le réaliser éclairées,l’objectif paraît maintenant remis en question. Il n’y aurait plus nécessité de construire  autant, les besoins en logements n’étant pas à la hauteur : les estimations ressorties pour mettre en cause l’objectif chiffrant à 350 voire à 400 000 au plus le niveau de la  construction nécessaire pour les prochaines années. Et la référence au déficit en logements qui se serait créé au cours des 30 dernières années, à raison de l’insuffisance de la construction qui faisait jusque-là consensus, peine à trouver sa place parmi les réflexions.
Bien sûr, cette évolution n’est guère étonnante dans un contexte budgétaire très tendu.
Le logement qui est toujours considéré par les Finances comme le mauvais élève lorsqu’il s’agit de réaliser des économies ne peut être que malmené. D’autant que la légitimité des aides publiques au secteur de la construction reste fragile dès qu’il s’agit d’apporter un soutien à l’accession à la propriété ou à l’investissement locatif privé par lesquels une relance de la construction devra nécessairement passer.
Et chacun sait bien, en outre, que les aides sont inflationnistes : tantôt les aides à la personne, lorsqu’il s’agit de chercher à recentrer les actions publics sur les aides à la pierre ; tantôt les aides à l’accession lorsqu’il s’agit de justifier des tentatives d’économie budgétaire … Et même s’il n’est nul besoin d’aides, chacun connaît le rôle
néfaste de l’endettement immobilier pour l’économie !
Cette remise en question n’est évidemment pas nouvelle. On la retrouve régulièrement, après des « plans » de relance ou de soutien, surtout si les mesures ont été « forcées » par la volonté publique ; ou pendant des crises de la construction et du logement parce que leur résolution supposerait une mobilisation contra cyclique …
La question mérite pourtant d’être posée à nouveau : faut-il vraiment construire 500 000 logements ? Et comment, si cela doit toujours constituer une priorité, peut-on y parvenir.
Telles seront les principales interrogations qui animeront les Entretiens d’Inxauseta en 2014. Et pour mieux comprendre l’enjeu qui est celui de cet objectif des 500 000  logements, chaque table sera introduite par un court exposé permettant de décliner son expression territoriale. Parce que les difficultés qui naissent d’une insuffisance durable  de la construction se rencontrent partout, même si leurs expressions différent parfois d’un territoire à l’autre.  ©LeFildel’Immo/BazikPress

Les entretiens d’Inxauseta. Quand ? Le 29 août à 13h30. Où ? A Bunus. A 20 km de Saint-Jean Pied de Port, en direction de Mauléon – 05 59 37 81 49- 06 82 70 49 76
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