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Assurance habitation et panneaux solaires : vos clients sont-ils bien protégés ?

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Installer des panneaux solaires est une décision à la fois écologique et économique, réduisant la facture d’électricité. Côté assurance, leur présence n’est pas neutre : elle modifie les risques couverts et peut influencer l’indemnisation en cas de sinistre. D’où l’importance d’anticiper et de vérifier que son contrat d’assurance habitation reste adapté.

photo : V211-22-insurance-Aum

Pourquoi déclarer ses panneaux solaires à son assureur ?

Beaucoup de propriétaires pensent que les panneaux solaires sont un simple équipement, sans impact sur leur assurance. En réalité, leur installation expose leur logement à de nouveaux risques (incendie électrique, infiltration par la toiture, etc.).

Déclarer ces travaux à son assureur permet :

  • d’ajuster le montant garanti
  • d’éviter un refus ou une limitation d’indemnisation en cas de sinistre,
  • de bénéficier d’une couverture cohérente avec l’usage réel de l’habitation.

Une obligation de déclaration à ne pas négliger

Installer des panneaux solaires n’est pas qu’une simple amélioration énergétique pour un logement.  La plupart des contrats exigent que toute transformation significative soit déclarée à l’assureur. À défaut, l’indemnisation peut être réduite ou refusée si la nouvelle installation n’a pas été signalée, l’assureur estimant ne pas avoir été correctement informé du risque.

Quels risques sont couverts par l’assurance habitation ?

Une fois les panneaux solaires déclarés, ils sont protégés au même titre que le reste du logement. Les garanties classiques d’une assurance multirisques habitation s’appliquent pour :

  • Incendie, explosion ou dommages électriques : un court-circuit lié à l’installation peut endommager les panneaux ou le toit.
  • Evénements climatiques: les panneaux sont couverts en cas d’intempéries comme une tempête, ou une chute de grêle.
  • Vol, tentative de vol ou actes de vandalisme causant des dégradations.

Il faut toutefois distinguer les dommages qui concernent directement les panneaux et ceux qui touchent le logement dans son ensemble et dont l’origine provient des panneaux eux-mêmes. Une infiltration par la toiture, par exemple, peut endommager les plafonds et les murs : ce sont alors les garanties classiques de l’assurance habitation qui entrent en jeu et permettront la prise en charge des conséquences de l’infiltration. En revanche, la réparation de l’origine de l’infiltration ne sera pas prise en charge.

À l’inverse, si les panneaux sont endommagés du fait d’un sinistre tempête ou grêle par exemple, leur dégradation ainsi que les conséquences (infiltrations dans l’habitation…) seront pris en charge selon les termes du contrat. L’indemnité peut être calculée sur la base de la valeur d’usage (en tenant compte de la vétusté), de la valeur à neuf en cas d’extension de garantie prévue au contrat ou encore de la valeur fixée par un expert au jour du sinistre.

En pratique, ces distinctions sont importantes : elles expliquent pourquoi deux assurés confrontés à un même type de sinistre n’obtiendront pas forcément la même indemnisation. Tout dépend de la manière dont le contrat de l’assurance maison a été ajusté au moment de l’installation.

Exemple concret d’indemnisation

Une installation de panneaux solaires sur un toit coûte en moyenne entre 7 000 et 12 000 € pour une maison individuelle. Si les panneaux sont détruits par un incendie, l’indemnisation ne sera pas la même selon le mode de couverture choisi :

  • en valeur d’usage, l’assureur déduira la vétusté : après cinq ans, l’indemnité peut être réduite de 30 % ou plus ;
  • en valeur à neuf, l’indemnisation sera calculée sur la base du prix d’achat d’équipements équivalents neufs, sous réserve des conditions du contrat.

Que faire en cas de sinistre impliquant des panneaux solaires ?

En cas d’incident, la réactivité est déterminante pour garantir une indemnisation optimale. La première étape consiste à prévenir son assureur dans les délais prévus par le contrat (généralement cinq jours ouvrés, deux en cas de vol). Il faudra fournir une description précise des dommages, accompagnée de photos et, si possible, de la facture d’installation. Un diagnostic précis et chiffré sera également réclamé pour estimer l’origine et le coût du préjudice.

Ensuite, l’assureur peut mandater un expert afin d’évaluer l’ampleur des dégâts et de déterminer la valeur des équipements touchés. Pendant cette période, il est conseillé de ne pas entreprendre de réparations définitives, sauf mesures d’urgence pour sécuriser le logement. Enfin, la procédure d’indemnisation se met en place selon la couverture prévue dans le contrat.

 

 

 

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