Selon l’Observatoire Guy Hoquet, le marché immobilier est plus favorable aux acquéreurs

Après une année 2023 particulièrement tendue pour le marché immobilier, la situation semble être en voie d’amélioration. Maintien des taux sous la barre des 4 % en février, premiers signes d’un rééquilibrage des prix… Et si 2024 s’annonçait comme une année de transition ? Décryptage du mois de février avec ce nouvel opus de l’Observatoire GH.
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L’inflexion des taux des crédits immobiliers, amorcée fin 2023, se poursuit en février dans un contexte d’assouplissement des conditions d’accès au financement. « Les conditions de crédit s’améliorent, les banques sont de nouveau prêteuses et reviennent sur le marché. Pour le mois de février, nous observons une tendance à la stabilisation même si des nouvelles baisses ici ou là ne sont pas impossibles sur certains profils, mais le gros du mouvement baissier est sans doute terminé pour quelques semaines », analyse Maël Bernier, porte-parole de MeilleurTaux.

Conséquence : les acquéreurs semblent réamorcer leurs projets immobiliers en ce début d’année. Si la tendance se confirme, cela pourrait ainsi contribuer à débloquer le marché. « Si le contexte semble s’améliorer légèrement depuis janvier, rien n’est encore joué pour l’année 2024. Nous restons attentifs à tous les signaux faibles. Par ailleurs, il ne faut pas s’attendre à une baisse significative des prix de l’immobilier tant qu’il n’y aura pas de relance de l’offre, ni de politique de soutien de la demande », nuance tout de même Stéphane Fritz, président de Guy Hoquet l’Immobilier.

A noter que les initiatives se multiplient afin de faciliter l’accès au financement des projets immobiliers. Ainsi, un dispositif permettant le réexamen à la demande des clients des crédits immobiliers non accordés, qu’ils concernent une résidence principale, une résidence secondaire ou un investissement locatif, a été mis en place par les banques courant février 2024 et sera en vigueur jusqu’à fin 2024.

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Une stabilisation des prix qui différent selon les régions

Alors que les acquéreurs reprennent le pouvoir sur le marché immobilier, l’Observatoire GH constate une tendance à la stabilisation des prix sur le début de l’année, avec une légère hausse de 1,3 %. Les maisons, qui représentent toujours environ 60 % de l’offre de biens anciens mis sur le marché, attirent toujours autant les acquéreurs et voient ainsi leurs prix afficher une hausse plus sensible avec 2, 6 % en 1 an quand, dans le même temps, les appartements affichent une baisse de 1,5 %.

A noter que des disparités existent selon les régions. L’Ile de France et les villes du Centre-Val de Loire tirent ainsi les prix vers le bas, quand les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Bretagne conservent leur attractivité. La Corse, la Bourgogne-Franche-Comté et l’Occitanie se stabilisent quant à elles.

Les grandes villes de moins en moins attractives

Du côté des 30 plus grandes villes de France, il semble que les zones les plus peuplées attirent de moins en moins les acquéreurs. Ainsi, les trois-quarts des villes de plus de 200 000 habitants sont impactées par une baisse des prix au mètre carré moyens en janvier-février 2024. Seules Marseille et Nice font exception avec respectivement une hausse de 1,2 % et 9,2 %. A contrario, sur les villes de moins de 200 000 habitants, le constat est plus nuancé : moins de 1 sur 2 affiche une valeur à la baisse.

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