Syndrome de Diogène, sinistres, pertes d’autonomie… En tant que professionnels de l’immobilier, vous êtes en première ligne face à des situations extrêmes où la propreté des lieux devient un frein à la location, à la vente ou à tout simplement l’usage d’un logement. Mieux comprendre ces cas pour mieux accompagner vos clients, c’est aussi défendre la valeur du bien… et la dignité de ceux qui y vivent.
Quand on parle d’immobilier et de logement, il y a un sujet dont on parle peu, alors qu’il est pourtant au carrefour du bien-être, de la salubrité et de la valorisation des biens : la propreté. Qu’il s’agisse d’habiter, de louer ou de vendre un logement, la propreté semble une évidence. Mais sur le terrain, vous le savez : de nombreuses situations peuvent rendre le nettoyage extrêmement complexe, voire insurmontable pour les occupants ou les ayants droit.
Parmi les cas les plus fréquents :
Le syndrome de Diogène, une pathologie qui touche environ 1 personne sur 2 000, provoquant une accumulation extrême d’objets, de déchets et un abandon total de l’entretien ;
L’isolement ou la perte d’autonomie, qui rendent impossible l’entretien quotidien du logement alors même qu’un maintien à domicile en dépend ;
Les décès ou suicides, qui laissent une charge émotionnelle lourde à la famille, empêchant toute intervention ;
Les suites de dégâts des eaux, sinistres, ou infestations (cafards, rats…), qui nécessitent une action rapide pour éviter une détérioration plus grave ;
Les occupations illégales, qui laissent les biens dans un état critique ; Ou encore, tout simplement, des situations d’abandon prolongé.
Vincent Viarouge, dirigeant du Groupe 2V Services spécialisé dans le débarras, le nettoyage et la désinfection, témoigne: « 45 % de nos interventions sont liées au syndrome de Diogène. Nous sommes aussi très sollicités pour des troubles d’incurie et d’insalubrité, de décès et de perte d’autonomie, ou encore de squats. »
Derrière chaque logement dégradé, une histoire humaine
Ces logements sales ou encombrés racontent toujours quelque chose : un locataire fragilisé, un propriétaire dépassé par un sinistre, des enfants face à une maison de famille qu’ils n’arrivent pas à vider, une personne âgée qui souhaite rentrer chez elle, mais dont les conditions de logement sont devenues incompatibles avec le maintien à domicile…
Pour les professionnels, un enjeu d’image, de performance et de responsabilité
Face à ces situations, les particuliers sont souvent seuls. Mais vous, professionnels de l’immobilier, êtes parfois leur premier point de contact. Il devient essentiel d’agir vite et bien, pour :
Éviter que la situation ne se dégrade davantage (humidité, nuisibles, dévalorisation du bien) ;
Préserver les relations de voisinage et l’image de l’immeuble ou du quartier ;
Réduire le temps de vacance locative ou faciliter une mise en vente rapide ;
Permettre des travaux d’entretien ou de rénovation dans de bonnes conditions.
Accompagner ces problématiques, c’est aussi affirmer votre rôle de conseil global, humain et réactif auprès de vos clients.
Par Syndrome Diogène Solutions., il y a 12 jours
Merci pour cet article édifiant !
Une association existe : Syndrome Diogène Solutions.
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