La résignation n’est pas une option !

 

Le temps du bilan annuel pour le logement est arrivé (p.70) et force est de constater que le cycle de crise que nous traversons est bien singulier car à la fois conjoncturel et structurel (p.72). Qui sont les coupables désignés ? Nombre de responsables pointent du doigt les conditions d’octroi de crédit imposées par le HCSF, qui grèvent la production de crédits et paralysent le marché (p.32).

Dans ce contexte tendu, c’est un réel “traitement de choc” que réclame Danielle Dubrac, présidente de l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS) (p.24), afin d’apaiser les tensions sur la location (p.6) en révisant notamment le calendrier dit “intenable” de la rénovation énergétique.

Et puisque la résignation n’est pas une option, la diversification des activités liées à l’immobilier semble s’imposer pour mieux résister (p.40). Pour les transactionnaires qui souffrent beaucoup actuellement, la gestion locative (p.8), la vente en viager (p.10) ou encore les ventes interactives (p.86) sont des activités connexes, potentiellement développées en partenariat pour accroître rapidement sa proposition de valeur.

Enfin, pour se préparer au “momentum” de reprise tant espéré, c’est vers la formation qu’il faut se tourner. Attirer et conserver les meilleurs talents implique d’investir dans l’accroissement et le maintien de leurs compétences (p.36 et 56). Car, faut-il le répéter, le marché immobilier se travaille sur le temps long, en soignant ses relations tant auprès des collaborateurs que des clients (p.60, 92 et 96).

Et en parlant de temps long… Le Journal de l’Agence fête avec ce numéro 80 ses 20 ans !
L’occasion de remercier nos lecteurs, nos annonceurs et nos experts qui nous éclairent sur l’actualité du secteur et les bonnes pratiques immobilières au fil de nos éditions.

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