Alors que les prix de l’immobilier demeurent élevés, les logements classés F ou G au diagnostic de performance énergétique — communément appelés passoires thermiques — suscitent un intérêt croissant. Leur prix d’acquisition plus abordable, associé aux dispositifs d’aides à la rénovation énergétique, en fait une opportunité d’investissement durable, à condition d’engager les bons travaux pour améliorer confort, performance énergétique et valeur patrimoniale.
Des biens décotés jusqu’à 20 % : une opportunité d’achat stratégique
En 2024, près de 15 % des logements anciens vendus en France étaient classés F ou G, et jusqu’à 31 % à Paris (source : Notaires de France). Ces biens affichent une décote moyenne de 20 % par rapport à un logement classé D, pouvant atteindre 25 % dans certaines régions comme la Nouvelle-Aquitaine.
Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt et de recul de la capacité d’emprunt des ménages, cette différence de prix ouvre de nouvelles perspectives d’investissement. Miser sur la rénovation énergétique permet ainsi de revaloriser un bien tout en compensant la perte de pouvoir d’achat immobilier.
« En investissant dans un bien à rénover, on peut compenser la perte de pouvoir d’achat immobilier tout en créant de la valeur grâce à la rénovation énergétique. C’est une approche intelligente, à la fois économique et durable » explique Thierry Abriat, directeur général de illiCO travaux.
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La rénovation énergétique, un investissement à long terme
Améliorer la performance énergétique d’un bien ne relève plus seulement d’un geste écologique : c’est un levier économique et patrimonial. Une rénovation bien pensée accroît la valeur du bien, réduit les charges énergétiques et sécurise le patrimoine dans le temps.
1. Valoriser et sécuriser le bien
Un meilleur classement au DPE renforce la valeur de marché. L’écart peut dépasser 25 % entre un bien D et un bien F ou G, et plus de 30 % entre un bien A/B et un logement énergivore. À la location, la contrainte réglementaire est désormais décisive : les logements G sont interdits à la location, et les F le seront dès 2028.
2. Rentabiliser son investissement
Une rénovation performante permet de réduire la consommation d’énergie de 30 à 60 %. Les aides publiques (MaPrimeRénov’, CEE, éco-PTZ, TVA réduite, exonération de taxe foncière, dispositifs Denormandie ou déficit foncier renforcé) renforcent la rentabilité globale de l’opération.
3. Préserver le bâti
Une isolation et une ventilation adaptées préviennent humidité et dégradations structurelles, prolongeant la durée de vie du bien.
4. Anticiper les évolutions réglementaires
Entre obligations d’audit, interdictions de location et durcissement des critères DPE, la rénovation énergétique s’impose comme une étape incontournable. Reporter les travaux, c’est s’exposer à des coûts futurs plus élevés et à une dévalorisation progressive du patrimoine.
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Les étapes clés d’une rénovation énergétique réussie
Une rénovation performante s’appuie sur une méthodologie claire et un accompagnement professionnel :
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Audit énergétique pour identifier les déperditions et prioriser les interventions.
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Définition d’un scénario de travaux, global ou par étapes.
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Isolation du bâti, première source d’efficacité énergétique.
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Adaptation du système de chauffage et de ventilation.
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Régulation intelligente (thermostats connectés, programmations).
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Finitions et attestation de conformité énergétique.
Une approche structurée permet de gagner jusqu’à trois classes énergétiques après rénovation, avec un impact direct sur le confort, la valeur et la durabilité du patrimoine.
L’ordre des travaux est fondamental. On commence toujours par isoler avant de changer le système de chauffage. C’est la clé d’une rénovation performante, durable et rentable. Lors d’une rénovation totale, Nos clients obtiennent fréquemment un saut de deux à trois classes énergétiques après travaux. C’est un gain immédiat en confort, en valeur et en durabilité du patrimoine » conclut Thierry Abriat.