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Face à la hausse des prix, au durcissement des conditions de crédit et à un marché locatif saturé, les jeunes peinent à devenir propriétaires. En offrant un financement plus souple et un accès immédiat au logement, le viager libre attire désormais une nouvelle génération de primo-accédants en quête d’alternative. Une tribune signée Sophie Richard, fondatrice de Viagimmo.
Accéder à la propriété s’apparente de plus en plus à un parcours du combattant pour les jeunes générations.
Selon les données CAFPI, l’apport moyen des primo-accédants s’est réduit à 20 % au premier semestre 2025, soit 57 864 €, contre 23 % un an plus tôt (62 679 €).
Pourtant, ce seuil reste inabordable pour une large partie des étudiants et jeunes actifs.
Conséquence : des milliers d’entre eux demeurent captifs d’un marché locatif tendu, où les loyers amputent lourdement leur budget. Dans le même temps, la propriété se concentre de plus en plus entre les mains des plus de 50 ans et des classes aisées.
Face à cette situation, le viager libre apparaît comme une voie à explorer.
Contrairement au viager occupé, il offre à l’acquéreur la possibilité d’utiliser immédiatement le bien acquis : y habiter, le louer ou l’aménager dès la signature.
Selon l’Observatoire Viagimmo 2024, ce type de transaction représente 13 % du marché viager. Une proportion stable, qui traduit une tendance durable.
Pour les primo-accédants, ce modèle constitue un véritable tremplin. L’atout majeur réside dans son mode de financement : plutôt qu’un apport bancaire classique, souvent hors de portée, l’acquéreur verse un bouquet initial plus accessible, complété par une rente mensuelle qui répartit l’effort financier dans le temps.
Cette formule offre une souplesse rare : un étudiant ou un jeune actif peut occuper le logement pour réduire ses dépenses de loyer, puis choisir de le mettre en location une fois sa situation professionnelle consolidée.
« Le viager libre est une véritable porte d’entrée vers la propriété pour les jeunes générations. Il leur permet de devenir propriétaires et d’occuper immédiatement leur logement, tout en répartissant l’investissement dans le temps. Chez Viagimmo, nous accompagnons les étudiants et primo-accédants afin de rendre cette solution claire, sécurisée et adaptée à leurs moyens. Et petit bonus non négligeable, pour les parents qui souhaitent aider leurs enfants, les donations sont exonérées à hauteur de 100 000 € tous les 15 ans », souligne Sophie Richard, fondatrice de Viagimmo.
À l’heure où le logement accentue les inégalités entre générations, le viager libre pourrait bien s’imposer comme une alternative crédible à l’accession traditionnelle. En permettant à une nouvelle catégorie d’acquéreurs de franchir le cap de la propriété, ce dispositif contribue à rééquilibrer un marché de plus en plus verrouillé.
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Source : Institut Montaigne
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