La pause constatée cet été a cédé la place à l’entrée en récession. La production de crédits diminue, la demande chute, le chômage augmente. Et ce ne sont pas les mesures gouvernementales qui relanceront le marché.
Après une reprise particulièrement vigoureuse, le scénario de la pause se profi le avec un ralentissement de la hausse des prix. Sans pour autant s’attendre à une nouvelle récession.
Malgré une forte anticipation des acheteurs en fi n d’année 2010 et la hausse des taux d’emprunt, l’activité reste soutenue. Quant au ralentissement Observé en début d’année, il ne s’agissait que d’une simple pause.
Après l’embellie des marchés de l’immobilier enregistrée en 2010, le début de 2011 a marqué le pas. Mais grâce aux effets du PTZ+ et au déblocage du marché de la revente, l’essoufflement de l’activité devrait laisser place à un rebond.
L’amélioration des conditions de crédit a fi ni par porter ses fruits : le redémarrage de l’activité est bel et bien là. Il s’est accéléré durant l’été et devrait s’amplifier en 2011, notamment porté par le nouveau PTZ+
Dans un contexte économique incertain, les ménages ont favorisé les placements moins risqués, en réorientant leur choix vers la pierre, selon la dernière étude publiée par l’Insee. Entre 2004 et 2010, la part de ménages métropolitains possédant un patrimoine immobilier s’est plus accrue que celle des ménages détenteurs d’un patrimoine financier (soit + 1,4 point contre […]
Le rebond des prix observé dans de nombreuses grandes villes françaises en fin d’année se poursuit en 2010. Surtout à Caen, Dijon, Lille ou Paris, où l’on assiste même à une forte augmentation des prix, avec des hausses sur trois mois supérieures à 2 %. Une dynamique qui tranche avec l’atonie des marchés Lyonnais ou Marseillais mais surtout avec les fortes corrections à la baisse observées à Albi, Châlons-en-Champagne, Lons-le-Saunier et Perpignan. Des petites villes dans lesquelles les prix sont encore trop élevés.
La production de crédits a poursuivi son redressement au troisième trimestre. Si le point bas de la crise est nettement dépassé, la reprise est clairement bridée par les effets que la remontée du chômage produit maintenant sur la primoaccession.
Selon l’Observatoire du bienêtre 2009 Ipsos Loiselet & Daigremont Services, 86,5 % des Français résidant en appartement déclarent se sentir bien dans leur immeuble (contre 84 % l’an passé). Dans un monde de plus en plus instable, l’habitat collectif rassure.
L e réseau immobilier Orpi constate une stabilisation des délais de vente des biens immobiliers en octobre : – 5 % pour les biens en mandat simple (162 jours en octobre contre172 en juin), et de 1,3 % pour les biens en mandat exclusif (119 jours contre 138).
Newsletter
Recevez l'essentiel de l'actualité immobilière sélectionné par la rédaction.