Depuis l’été, l’expansion du marché de l’ancien se fait moins rapide. Et au cours des 3 derniers mois, les ventes ont stagné ou reculé dans la moitié des régions. Néanmoins, la hausse des prix des logements reste soutenue (+ 1.9 % sur un an). Et les offres de prix des appartements ou des maisons n’ont jamais été aussi élevées par le passé. Analyse de la conjoncture par Michel Mouillart, à l’appui des derniers chiffres du Baromètre LPI-iad.
Dans un communiqué publié le 24 novembre, Loïc Cantin, président de la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM), n’y va pas par quatre chemins : le projet de loi de finances pour 2026, même s’il a été rejeté une première fois par l’Assemblée nationale, reste « une catastrophe » pour la filière immobilière et risque de plomber durablement le marché.
Dès le 1er janvier 2026, les plafonds des honoraires de location imputables aux locataires seront enfin revalorisés. Un nouvel arrêté modifiant celui du 17 juillet dernier a été publié au Journal Officiel ce 20 novembre. Décryptage.
Dans un contexte budgétaire plus que jamais tendu et alors que l’annonce surprise de l’augmentation de la taxe foncière pour plusieurs millions de propriétaires avait provoqué un véritable tollé, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, tente de temporiser et n’exclut pas son annulation.
Selon une récente enquête, la part de résidences principales classées E, qui stagnait à 21-22 % depuis l’introduction du nouveau DPE, est soudainement passée à 17,8 % début 2025, dans la foulée de l’obligation de l’audit énergétique sur les maisons à la vente. Doit-on y voir un nouveau coup porté à la crédibilité du DPE (via l’effet de seuil) ? Ou faut-il y voir une prise de conscience des propriétaires et professionnels vis-à-vis des diagnostics, permettant d’en faire un élément clé de la prise de mandat, comme nous l’enseignons à nos éco-conseillers immobiliers.
Les députés ont adopté, le 14 novembre dernier, plusieurs amendements et sous-amendements au projet de loi de finances afin de créer un statut de bailleur privé. L’objectif ? Encourager les particuliers à investir dans le logement locatif abordable. Pourtant réclamé depuis une dizaine d’années par la profession, le dispositif retenu ne semble pas faire l’unanimité auprès des professionnels de l’immobilier. Décryptage.
Depuis septembre, la hausse des taux des crédits immobiliers s’est pleinement révélée. Mais elle est à l’œuvre depuis plusieurs mois, lente et probablement installée pour durer. Cependant, elle n’a pas encore été suffisamment puissante pour casser le mouvement de reprise du marché des crédits et de la plupart des secteurs de l’immobilier résidentiel. En revanche, elle contribue à la dégradation de la capacité des ménages à acheter, même si ces derniers réussissent encore à résister à la détérioration de leur environnement politico-économique. Analyse de la conjoncture par Michel Mouillart.
Après plus de trois ans de recul, le marché immobilier ancien montre enfin des signes tangibles de reprise. Les ventes repartent à la hausse et les prix se stabilisent, soutenus par des taux d’intérêt désormais stables autour de 3 %. Mais entre incertitudes économiques, pression fiscale et offre limitée de logements, la dynamique reste prudente, selon la note de conjoncture d'octobre publiée par la FNAIM. Décryptage.