Et bien, nous y voilà ! Tandis que vont bientôt résonner les carillons des fêtes de fin d’année, la France s’oriente vers sa 2ème Loi spéciale consécutive, donc sans loi de Finances. En soi-même, ce n’est pas une catastrophe (on se fait à tout…), mais compte tenu des enjeux qui se présente à la France, c’est un effarement total. Cependant si je m’en tiens aux seuls sujets de cet éditorial, ça ne va pas donner d’annonces incroyables. Voyons cela de suite…
Depuis septembre, la hausse des taux des crédits immobiliers s’est pleinement révélée. Mais elle est à l’œuvre depuis plusieurs mois, lente et probablement installée pour durer. Cependant, elle n’a pas encore été suffisamment puissante pour casser le mouvement de reprise du marché des crédits et de la plupart des secteurs de l’immobilier résidentiel. En revanche, elle contribue à la dégradation de la capacité des ménages à acheter, même si ces derniers réussissent encore à résister à la détérioration de leur environnement politico-économique. Analyse de la conjoncture par Michel Mouillart.
Dire que la période est sereine serait un mensonge éhonté. Entre les coups de boutoir de tous les partis politiques pour créer un choc constitutionnel, et un environnement politico-économique international soumis au chaud-froid permanent des plus grandes puissances, difficile de se poser tranquillement pour construire des projets. Analyse par Bruno Rouleau, Délégué Général de la Fédération du Courtage en Crédit.
Alors que l’incertitude politique pèse sur l’économie française depuis plusieurs mois, les taux des crédits immobiliers ont su faire preuve de résilience au cours du 3ème trimestre 2025. C’est en tout cas ce qui ressort de cette nouvelle édition de l’Observatoire Crédit Logement/CSA.