Pour les professionnels de l’immobilier, bien conseiller un bailleur passe aussi par une parfaite compréhension des mécanismes fiscaux applicables aux revenus locatifs. Entre micro-foncier et régime réel, le choix du régime d’imposition influe directement sur la rentabilité de l’investissement et la stratégie patrimoniale du client. Le point avec Laurence Liwarek, experte en droit fiscal.
Par Laurence Liwarek
Une offre au-dessus du prix prévu au mandat soulève régulièrement des questions pour les professionnels de l’immobilier : le vendeur peut-il l’accepter et l’agent conserver ses honoraires ? Cette analyse explique les règles à connaître pour sécuriser chaque transaction. Analyse de Sacha Boyer, fondateur de MyNotary.
Le rôle de l’agent immobilier dans la formation de la vente est souvent source de confusion. S’il dispose d’un mandat d’entremise, son intervention se limite à mettre en relation vendeur et acquéreur, sans pouvoir engager juridiquement son mandant. Or, la jurisprudence rappelle avec constance que seule une clause expresse lui confère ce pouvoir de représentation. Comprendre cette distinction est essentiel pour sécuriser les transactions et éviter tout risque de responsabilité professionnelle.
Le droit de préemption, qu’il s’agisse d’un locataire, d’un commerçant ou de la SAFER, accorde à certains acteurs une priorité d’achat fixée par la loi. Pour les professionnels de l’immobilier, il s’agit d’un mécanisme à bien maîtriser, car il peut avoir un impact direct sur vos honoraires et la sécurisation de vos ventes. Le point avec Morgane Jacquet, experte en droit immobilier.
Dans le cadre d’une préemption par la SAFER, les notifications sont strictement encadrées. La Cour de cassation assouplit le formalisme au profit du vendeur. Un point juridique très éclairant avec Aurore Gadrat, experte en droit immobilier.
Par Aurore Gadrat
La visite virtuelle s’est imposée comme un outil incontournable pour les agences immobilières. Mais cette avancée technologique soulève une question juridique essentielle : si un acheteur visite un bien virtuellement via un lien envoyé par l’agence, puis conclut la vente directement avec le vendeur sans passer par l’agent, ce dernier peut-il quand même réclamer ses honoraires ?
Par Eva Bard
Entre flexibilité et risques juridiques, le bail dérogatoire s’impose comme un outil stratégique pour louer des locaux commerciaux sans s’engager sur neuf ans. Simple en apparence, il exige tout de même m une certaine vigilance et une maîtrise des règles juridiques pour éviter que souplesse rime avec déconvenue. Dans cet article, Gérald Berrebi, avocat au Barreau de Paris, partage son expertise pour aider les agents et conseillers immobiliers à sécuriser les locations de leurs clients.
La vente d’un bien reçu par donation implique pour l’agent immobilier et le notaire de vérifier attentivement le cadre de cette donation. Professionnels de l'immobilier, ne manquez pas ce rappel juridique précieux de Sacha Boyer, fondateur de MyNotary. Une vigilance particulière s’impose dès la prise de mandat !
La colocation n’est plus un phénomène marginal : elle structure aujourd’hui une part croissante du marché locatif. Mais entre bail unique ou multiple, solidarité des colocataires, clauses de copropriété et encadrement des loyers, la pratique reste un terrain miné pour les bailleurs et gestionnaires. Voici les rappels essentiels pour exploiter cette niche sans risque juridique, avec Amandine Labro, Avocate au barreau de Paris.
Par Amandine Labro
Attendu depuis la loi du 9 avril 2024 dite « Habitat Dégradé », le décret n° 2025-814 du 12 août 2025 relatif au diagnostic structurel des immeubles collectifs a finalement été publié au Journal Officiel du 15 août. Ce diagnostic se veut être un nouvel outil pour prévenir les effondrements liés à l’habitat dégradé. Une mesure qui impacte directement syndics, bailleurs et copropriétés, désormais en première ligne pour anticiper, organiser et financer ces nouveaux contrôles. Décryptage juridique avec Maître Cyril Sabatié, Avocat spécialiste en droit immobilier - LBVS AVOCATS.
Par Cyril Sabatié
Souvent considéré comme une étape administrative, l’état des lieux est en réalité une pièce maîtresse du bail. Mal rédigé, incomplet ou approximatif, il peut se retourner contre le bailleur… et contre l’agence mandatée. Dans un contexte où les litiges locatifs se multiplient, la vigilance des professionnels est indispensable.
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